Quel avenir pour Valérie Trierweiler ?

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PROJECTION - L’ancienne Première dame souhaite continuer à œuvrer dans l’humanitaire. Mais elle a d’autres options.

 Une page se tourne pour Valérie Trierweiler, et une nouvelle est à écrire. Deux jours après l’officialisation de sa rupture avec François Hollande, l’ex-Première dame s’est rendue en Inde lundi  - "un voyage programmé depuis six mois", a-t-elle précisé -, alors que le président n’y tenait pas. Mais désormais, Valérie Trierweiler est libre. Libre de s’inventer une nouvelle vie, loin des ors de la République. "J’ai le temps. Il me reste quand même quelques années à vivre. Je verrai ça petit à petit", a-t-elle glissé dans un sourire au sujet de son avenir immédiat.

>> Europe1.fr dresse la liste des possibilités qui s’offrent à elle.

L’humanitaire, une certitude.Après des premiers pas hésitants à l’Elysée, Valérie Trierweiler avait fini par trouver sa place : comme d'autres compagnes de présidents avant elle, elle œuvrera dans l’humanitaire. Un "job" qu’elle a appris à aimer, et qu’elle ne veut pas délaisser. "Peut-être qu'un jour je travaillerai dans l'humanitaire", avait-elle déjà lâché en octobre 2013 en marge d’une visite à Angers dans l’école de son enfance. Depuis Bombay, elle a répété son envie de continuer à rendre service car "j’ai compris que l’on pouvait être utile, et en étant utile aux autres, on est utile à soi-même. Donc oui, je continuerai."

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En mai 2013, elle était au Mali pour témoigner de son soutien aux réfugiés, et elle était "très très heureuse d’être là". Au mois de juillet, direction Bukavu, en République démocratique du Congo pour défendre les femmes violées, avant un discours à la tribune de l’ONU, à New York. "C’est un crime contre la vie. C’est l’humanité qu’ils piétinent ! Comme vous tous, c’est donc pour dénoncer cette situation d’impunité que je suis ici aujourd’hui - et je l’espère - pour aller plus loin", avait-elle lancé. 

"Utile", elle souhaite le rester. Et les portes ne se ferment pas, bien au contraire. Roland Dumas, intime de l’épouse du premier président socialiste,  a ainsi assuré dans le Journal du Dimanche qu’elle pourrait, "si elle souhaite", conserver son poste d’ambassadrice de France Libertés car "elle n'était pas à nos côtés en tant que première dame, mais par amitié pour Danielle Mitterrand".

Le journalisme, une possibilité. Très vite après l’élection à la présidence de son compagnon, Valérie Trierweiler avait annoncé son intention de conserver une activité professionnelle. Divorcée et mère de trois enfants, elle souhaitait de cette façon conserver son indépendance financière. "Mes enfants sont à ma charge et je ne vois pas comment faire sans salaire", assurait-elle alors. Mais pas question de continuer à traiter de politique - son boulot à Paris Match pendant des années -, conflit d’intérêts oblige. Son employeur lui a donc trouvé un poste moins exposé : chroniqueuse littéraire. "Depuis deux ans, on a essayé de mettre en place un mécanisme qui la protégeait elle, et qui nous protégeait nous en tant que rédaction", a confirmé sur RTL Olivier Royan, le directeur de la rédaction de l'hebdomadaire (propriété du groupe Lagardère, comme Europe 1, ndlr).

Peut-elle reprendre la plume plus régulièrement ? Son patron lui en laisse en tout cas la possibilité. "C'est à elle de voir ce qu'elle va faire. Nous connaissons son attachement au journal et à sa carrière journalistique", a-t-il affirmé. "Ça dépend beaucoup d'elle, ça dépend de son état d'esprit. On verra, je pense, quand elle rentrera d'Inde", a ajouté le directeur adjoint de la rédaction, Régis Le Sommier. Nadia Lebrun, auteure d'une biographie sur la journaliste, anticipe déjà un retour compliqué pour Valérie Trierweiler : "lorsqu’elle va revenir à la rédaction de Paris Match, cela va être un peu difficile pour elle".

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Et pourquoi pas écrivaine ? Reste une possibilité : mettre à profit son expérience de chroniqueuse littéraire pour se lancer à son tour dans l’écriture. Le bruit a déjà couru par le passé, sans fondement. Mais désormais libre, Valérie Trierweiler pourrait avoir envie de se confier sur son expérience élyséenne. "J’y suis resté 19 mois. J’ai pu découvrir des gens que je ne connaissais pas et peut-être même une partie de moi-même que j’ignorais. Je ne ressortirai pas de cette expérience de la même façon qu’avant", a-t-elle raconté depuis Bombay. Nul doute que les éditeurs ne vont pas manquer de la solliciter en ce sens. Succombera-t-elle à la tentation ? "N'oublions pas que c'est une femme bafouée, qui a fait des sacrifices pour accompagner Hollande à l’Élysée", glisse sa biographe.

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