Primaire LR, fonctionnaires, harkis : les 10 phrases fortes de Nicolas Sarkozy sur Europe 1

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Nicolas Sarkozy : "Nous augmenterons la durée de travail des enseignants". © Europe 1
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Le candidat à la primaire de la droite et du centre Nicolas Sarkozy est revenu sur son retour en politique et a détaillé son programme, lundi matin de 7h40 à 9h sur Europe 1. Mais pas seulement…

L’ancien président dans le rôle de candidat. Dans le cadre des "Lundis de la primaire" sur Europe 1, tous les candidats de la droite et du centre passeront au tamis des journalistes de la radio. Pour cette première, lundi matin, Nicolas Sarkozy a rappelé les axes forts de sa campagne, tapé sur ses concurrents et donné sa préférence pour la présidentielle américaine.

Voici ce qu’il faut retenir de son passage en dix phrases : 

  • "Je souhaite que, dans aucun cas de figure, celui qui est assisté puisse gagner plus que celui qui travaille" 

Opposé au revenu de base universel comme l’a proposé cette année l’actuel Premier ministre Manuel Valls, Nicolas Sarkozy veut "fusionner toutes les allocations en une seule". Par ailleurs, il ne veut pas qu’on puisse gagner "plus" grâce aux allocations qu’en travaillant.

  • "Il faut diminuer le nombre d'emplois publics. Nous sommes le seul pays d'Europe à avoir créé des postes de fonctionnaires"

Pour baisser les dépenses publiques, Nicolas Sarkozy veut supprimer "300.000 postes" de fonctionnaires. "C'est entre 7 et 8 milliards d'économies sur cinq ans", assure-t-il.

  • "Nous augmenterons la durée de travail des enseignants"

L’éducation nationale participera à l’effort collectif selon le plan prévu par Nicolas Sarkozy. "Je propose de mettre le temps de travail dans la fonction publique à 37 heures par semaine", explique l'ancien président de la République. "37 heures payées 37, il n'y a pas d'autre choix. Le candidat qui expliquera qu'on peut travailler moins et qu'on peut continuer comme ça ne sera pas crédible".  

  • "L’intégration républicaine n’a pas fonctionné, il faut passer à l’assimilation"

Le président des Républicains a aussi averti du risque de radicalisation d’une partie des musulmans de France. "La dernière étude d'une fondation privée, l'Institut Montaigne, est extrêmement préoccupante : un quart des plus jeunes musulmans sont tentés par une forme de radicalité", s’inquiète Nicolas Sarkozy. "La réalité est là: l'intégration républicaine n'a pas fonctionné, ne fonctionne pas, il faut passer à l'assimilation. On ne peut pas garder 29% d'une communauté qui se trouve tentée par la charia, ou alors on est irresponsable."

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  • "Les harkis ont été trahis par la France"

Une fois n'est pas coutume, Nicolas Sarkozy soutient les propos de François Hollande, qui a reconnu dimanche la responsabilité des gouvernements français dans le sort des Harkis. "Il est tout à fait normal que sur des sujets de cette ampleur on puisse être d'accord. Les harkis ont été trahis par la France. Et la France de l'époque, c'était le général de Gaulle".

  • "J'ai vu le spectacle invraisemblable de la haine entre monsieur Fillon et monsieur Copé"

C’est comme ça qu’il explique son retour en politique. "En 2012, j'ai arrêté. Pendant deux ans et demi, j'ai arrêté", a-t-il martelé lundi sur Europe 1. Mais il n'a ensuite pas eu d'autre choix selon lui que de revenir aux affaires. "J'ai vu le spectacle invraisemblable de la haine entre monsieur Fillon et monsieur Copé" en 2014.

  • "Je connais personnellement Hillary Clinton, avec qui j'ai travaillé"

Alors que le premier débat entre Hillary Clinton et Donald Trump a lieu la nuit prochaine, Nicolas Sarkozy se refuse à choisir entre les deux candidats à la Maison-Blanche. "J’apprécie Hillary Clinton. Mais de toute façon, le devoir du prochain président de la République, c’est de travailler avec le prochain président américain démocratiquement élu, que ce soit Hillary Clinton ou Donald Trump", a-t-il dit dans un premier temps avant de se faire plus précis quelques minutes plus tard lors de son passage dans la Social room d'Europe 1. "Je souhaite la victoire d'Hillary Clinton. Je ne suis pas américain, mais j'ai travaillé avec Hillary Clinton. J'ai mesuré qu'on pouvait lui faire confiance, qu'elle a du courage.

  • "Je raccompagnerai François Hollande à sa voiture avec plaisir"

Se prêtant au jeu des réponses courtes à la fin de l’interview, Nicolas Sarkozy est revenu sur la passation de pouvoirs à l’Elysée, en 2012. Quand on lui demande s’il raccompagnera François Hollande, en cas de victoire en mai prochain, le président des Républicains ne peut cacher son attente : "Oh avec un grand plaisir".

  • "Je ne suis pas sûr que Carla ait besoin de François Hollande pour être inspirée"

Cette passation de pouvoirs encore. Selon certains indiscrets, elle aurait inspiré à Carla Bruni la chanson du Pingouin. "D’abord, mon épouse a beaucoup de talent. Je ne suis pas sûr que Carla ait besoin de François Hollande pour être inspirée", dément Nicolas Sakozy. "Je pense que la courtoisie républicaine fait partie des valeurs qui sont importantes. J’ai raccompagné, figurez-vous, un président de la République dans la cour de l’Elysée. C’était Jacques Chirac. J’avais été très ému", a-t-il ajouté.

  • "Le nouveau livre de Patrick Buisson n'est pas un sujet pour moi"  

Alors que la sortie d'un livre de Patrick Buisson, l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, est annoncée, le candidat à la primaire Les Républicains l'a considéré avec dédain. "Il ne m’intéresse nullement. J’ai un cerveau, je n’ai pas besoin d’être lobotomisé par que ce soit.