Pour les start-up, le CES est "un moment essentiel", estime Mahjoubi

"On vient à la fois se montrer, regarder les autres et rencontrer des acheteurs internationaux", confie Mounir Mahjoubi à propos du CES.
"On vient à la fois se montrer, regarder les autres et rencontrer des acheteurs internationaux", confie Mounir Mahjoubi à propos du CES. © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
  • Copié
C.O. , modifié à
Pour Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargé du numérique, invité mercredi sur Europe 1, les start-up françaises savent tirer leur épingle du jeu.
INTERVIEW

Trois cent soixante entreprises françaises sont présentes cette semaine au Consumer Electronic Show (CES) de Las Vegas,  le salon des innovations électroniques, référence en la matière. Parmi elles, 320 start-up. Alors qu'elles n'étaient que 66 en 2015. "C'est un effet French Tech (un label français lancé il y a quatre ans et qui regroupe toutes les entreprises innovantes, ndlr). On a davantage de start-up qui se créent en France, il y a plus de fonds dans ces start-up, elles sont plus matures et elles vont plus rapidement à l'international", explique Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État auprès du Premier Ministre, chargé du numérique, invité mercredi sur Europe 1. "C'est donc assez naturellement que l'on voit plus de Français dans les salons."  Et en particulier au CES.

"Il y a un grand enjeu avec l'export". "CES, c'est le salon le plus gros. On vient à la fois se montrer, regarder les autres et rencontrer des acheteurs internationaux. C'est un moment essentiel car cela permet de se confronter à de nouveaux types d'acheteurs", détaille encore Mounir Mahjoubi. "Quand on voit la balance commerciale de la France, on voit qu'il y a un très grand enjeu avec l'export et que cela va passer par les start-up."

En pointe sur la santé. Les start-up françaises innovent notamment dans les services aux entreprises, la maison connectée, mais aussi la santé. "En France, on a parmi les meilleures start-up de santé au monde", assure Mounir Mahjoubi. "Elles répondent à des vrais problèmes des patients en post-traitement, en prévention et en traitement. C'est révolutionnaire. Aujourd'hui, sur certaines maladies, le cancer du sein, les maladies néphrétique, la rééducation pelvienne, on a des start-up qui proposent des innovations qui sont uniques au monde. "