NKM : "La liberté de parole fait partie de mes conditions"

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La numéro 2 des Républicains était l'invitée d'Europe 1, mardi matin. Elle a réagi à la rumeur qui la voit quitter l'organigramme des Républicains.
INTERVIEW

"Exit NKM, la numéro deux. Nathalie Kosciusko-Morizet et sa liberté de parole. Trop, c'est trop. Nicolas Sarkozy était agacé, il est désormais lassé". Selon France Info, la députée de l'Essonne pourrait sortir de l'organigramme des Républicains. Invitée d'Europe 1 mardi matin, elle a assuré "ne pas en avoir entendu parler. C'est un buzz de France Info".

"Je vois dans la presse que ma liberté de parole poserait problème". "Je fais mon travail dans les conditions prévues, qui sont celles de la loyauté et de la liberté de parole. C'est ma façon à moi d'aller vers les Français. Je vois dans la presse que ma liberté de parole poserait problème. Je n'ose pas le croire. Quand je vois tous ces messieurs qui, dans le cadre de la primaire, font la démonstration de leur différences… je n'imagine pas que ce qui est une vertu pour eux pourrait être un problème pour moi".

"Je ne demande rien". A-t-elle le sentiment de déranger au sein des Républicains ? "Non, j'exprime, sur certains sujets, une sensibilité qui peut être différente. Une famille politique, c'est de la diversité. Dans un parti où on met en avant le vote des militants, je trouve que la liberté de parole des dirigeants a du sens." Et d'ajouter : "je ne demande rien. Si je suis utile, j'y suis. Si on me dit que la condition pour y être est de ne rien dire, alors je n'y suis plus. La liberté de parole fait partie de mes conditions".

La primaire ? "Ce n'est pas l'heure". Sera-t-elle candidate à la primaire de 2016, comme elle le laisse entendre en privé ? "Ce n'est pas l'heure. En décembre 2015, il y a la possibilité de mettre dehors tous les petits exécutifs socialistes régionaux qui ont été les laboratoires de François Hollande. On ne peut pas passer à côté de cette échéance !"

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