Municipales à Paris : Gantzer ne parlera pas candidature avant 2019

Gaspard Gantzer pourrait tenter de briguer la mairie de Paris en 2020.
Gaspard Gantzer pourrait tenter de briguer la mairie de Paris en 2020. © JOEL SAGET / AFP
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avec AFP , modifié à
Gaspard Gantzer, l'ancien conseiller de François Hollande, qui a lancé le mouvement "Parisiennes, Parisiens" en juin, se donne le temps avant de décider d'une potentielle candidature.

Gaspard Gantzer, ex-conseiller en communication de François Hollande à l'Élysée, ne parlera "pas avant 2019" d'une éventuelle candidature à la mairie de Paris, a-t-il déclaré dans un entretien à Libération paru jeudi. "Quand nous estimerons collectivement que nous sommes prêts, il sera temps de parler candidatures. Ce ne sera pas avant 2019", a déclaré Gaspard Gantzer, qui a lancé le mouvement "Parisiennes, Parisiens" en juin.

Critique de l'action d'Anne Hidalgo… "Extrêmement fier d'avoir travaillé avec (Bertrand) Delanoë" à ses débuts en politique, Gaspard Gantzer, qui fut conseiller presse de l'ancien maire PS de la capitale, se montre critique envers la maire actuelle Anne Hidalgo, notamment sur le fiasco Vélib' et sur la fermeture des voies sur berge, estimant qu'"il aurait fallu commencer par trouver des alternatives à la voiture". Concernant Vélib', "il faut que la municipalité s'explique", dit-il, "pour une fois, Anne Hidalgo ne pourra pas dire que c'est la faute des autres". Il rejoint cependant l'actuelle maire PS sur la nécessité d'une police municipale armée à Paris, reste à savoir pour lui "si ses armes seront létales ou non". 

… mais pas de Benjamin Griveaux. Interrogé sur l'"espace politique" qui peut être le sien aux municipales de 2020, alors que le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux semble réfléchir à une candidature, Gaspard Gantzer, qui avait renoncé à se présenter aux législatives à Rennes pour LREM en faisant valoir que ses "attaches sont à Paris", affirme réfléchir "sans (se) soucier des autres", et refuse de "dire du mal des candidats potentiels". "Je crois qu'il y a une envie de renouvellement, une envie aussi de rajeunissement", espère celui dont le mouvement compte "environ deux cents" personnes, dont "la majorité a moins de 40 ans".