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Guillaume Perrodeau
Chez Anne Roumanoff, le secrétaire d'État chargé du Numérique dresse le constat d'une fracture numérique trop importante en France. 

C'est un des enjeux majeurs des années à venir. Dans un monde et une société toujours plus connectés, comment ne pas laisser des gens sur le bas-côté, pour qui le numérique est loin d'être une évidence ? Chez Anne Roumanoff vendredi, Mounir Mahjoubi, secrétaire d'État chargé du Numérique, explique comment il espère réintégrer les laissés-pour-compte du web.

 

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"Des seniors mais aussi beaucoup de jeunes". Mounir Mahjoubi ne le cache pas, "c'est un très gros souci". De nombreuses assistantes sociales ou organismes font régulièrement remonter au gouvernement les difficultés de certains de leurs clients pour les démarches en ligne. Une fracture numérique qui peut, parfois, couper une partie de la population des services publics. "Quasiment un Français sur cinq ne sait pas utiliser le numérique", déplore-t-il. "Des seniors mais aussi beaucoup de jeunes", explique le Secrétaire d'Etat, qui raconte comment certains jeunes actifs ont des difficultés pour leurs premières démarches à Pôle Emploi.

Une nouvelle matière en seconde. Pour Mounir Mahjoubi, appréhender le numérique et ses usages doit commencer "dès le lycée". "À partir de la rentrée prochaine, tous les élèves de seconde vont avoir une nouvelle matière. Il n'y a plus aucun élève qui sortira du lycée sans avoir passé deux heures par semaine à découvrir l'informatique et les sciences à un niveau assez avancé", indique le secrétaire d'État. Le contenu de ce cours ? "Faire un peu de code, savoir comment fonctionne un serveur, ce que sont les réseaux sociaux ou encore l'intelligence artificielle", détaille Mounir Mahjoubi. Une manière de mieux armer les générations futures.