LR suspend les investitures de Guaino et Gorges, candidats à la présidentielle

La CNI s'est réunie à trois reprises cette semaine, pour compléter la liste des investitures, qui doit être présentée pour validation samedi au Conseil national du parti, à la Mutualité à Paris.
La CNI s'est réunie à trois reprises cette semaine, pour compléter la liste des investitures, qui doit être présentée pour validation samedi au Conseil national du parti, à la Mutualité à Paris. © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
  • Copié
avec AFP
La commission nationale d'investiture du parti Les Républicains estime qu'en se présentant à l'élection présidentielle, les deux députés se posent en rivaux de François Fillon, candidat de la droite.

La Commission nationale d'investiture (CNI) du parti Les Républicains (LR) a suspendu vendredi l'investiture aux législatives de deux de ses députés sortants, Henri Guaino (Yvelines) et Jean-Pierre Gorges (député-maire de Chartres), tous deux candidats à l'élection présidentielle.

"Ils se posent en rivaux de Fillon". "Tous deux sont en train de ramasser leurs signatures pour se présenter à la présidentielle. On attend des explications de leur part", a affirmé Alain Marleix, vice-président de la commission. Il faut 500 signatures d'élus pour être candidat. En se présentant ils se posent en rivaux de François Fillon, candidat de la droite.

Frédéric Lefebvre (Français de l'étranger, Amérique du Nord) "va obtenir son investiture", a assuré Alain Marleix. Supposé s'être rapproché d'Emmanuel Macron, Frédéric Lefebvre avait vu son investiture mise "en réserve". "Il a démenti avoir assisté à un meeting de Macron, on l'a cru", a indiqué la même source.

"Pas de tensions" avec les centristes. La CNI s'est réunie à trois reprises cette semaine (de mercredi à vendredi), pour compléter la liste des investitures, qui doit être présentée pour validation samedi au Conseil national du parti, à la Mutualité à Paris. Un peu plus de 400 investitures seront présentées, sur 577.

Parmi les investitures en attente, figurent celles réservées à l'UDI. "Il n'y a pas de tensions avec les centristes, les sortants (une trentaine) qui le désirent devraient être réinvestis", selon le vice-président de la CNI. Compte tenu des incertitudes dues à l'interdiction du cumul des mandats, certains sortants hésitent à garder leur circonscription. Selon Alain Marleix, tout ne sera pas bouclé "avant avril".