Gérald Darmanin était l'invité d'Europe 1, jeudi matin. 2:50
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Margaux Lannuzel , modifié à
Invité de la matinale d'Europe 1, jeudi matin, le nouveau ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a évoqué une société "extrêmement violente", visant, selon lui, d'abord les membres des forces de l'ordre, "symboles de la République". 
INTERVIEW

"Ce qui est important, c'est de considérer qu'il y a une société extrêmement violente", affirme Gérald Darmanin. Invité de la matinale d'Europe 1, jeudi, le nouveau ministre de l'Intérieur a dit sa volonté de "(s)'occuper du quotidien des policiers et des gendarmes", en première ligne, selon lui, face à cette violence. 

"Une minorité de plus en plus agissante, souvent récidiviste"

Citant l'exemple du pompier blessé par balles à Étampes, dans l'Essonne, au soir de la Fête nationale, le ministre de l'Intérieur se dit "choqué". "Ce pompier a une famille. Le matin, quand il se lève, il sait qu'il peut mourir au feu (...) mais il n'est ni payé ni engagé pour subir des tirs à balles réelles", affirme-t-il, dénombrant "2.045 agressions" visant cette profession en 2019. Et Gérald Darmanin de dénoncer "une minorité de plus en plus agissante, souvent récidiviste, qui attaque les symboles de la République."

"Les premiers symboles de cette République sont les policiers, les gendarmes, les pompiers, les gens qui portent l'uniforme", martèle-t-il, évoquant également la mort d'une gendarme de 25 ans, en marge d'un accident lors d'un contrôle routier dans le Lot-et-Garonne le week-end dernier. "Il y a eu l'année dernière 11.000 policiers et gendarmes qui ont été agressés, il y a eu sept morts parmi les policiers et les gendarmes", assène-t-il. 

Christophe Castaner, "un grand ministre de l'Intérieur"

Son prédécesseur place Beauvau, Christophe Castaner, en a-t-il fait suffisamment pour endiguer ces atteintes ? "Il a été un grand ministre de l'Intérieur", répond Gérald Darmanin. "J'ai des dossiers qu'il m'a légués et qui me permettent aujourd'hui d'avancer."