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Arthur Helmbacher , modifié à
Avec les investitures des candidats de La République en marche, de nombreux candidats socialistes sont dans le flou et se demandent quelle attitude adopter, entre fidélité et opportunité.
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Dans les rangs socialistes, on est "perplexe", "inquiet", "déchiré", confie à Europe 1 un député de Meurthe-et-Moselle. Plus à l'Est à Strasbourg, il y a même un numéro d'équilibriste. Le député sortant Eric Elkouby a décidé de jouer sur tous les tableaux : il veut profiter de la dynamique Macron, mais sans quitter le bercail.

"Candidat du PS majorité présidentielle." Alors dans son coin, il invente une étiquette, un label. "Je serai candidat du Parti socialiste majorité présidentielle", explique-t-il à Europe 1. Ce candidat PS de "majorité présidentielle" donc, retrouvera face à lui un candidat sous étiquette... La République en marche, le mouvement porté par Emmanuel Macron pour conquérir la majorité présidentielle.

"Voter Emmanuel Macron ne veut pas dire forcément voter En Marche!" "Un candidat face à moi quel qu'il soit est un adversaire", avance sur un fil Eric Elkouby. Qui ose : "Voter Emmanuel Macron ne veut pas dire forcément voter En Marche!" En d'autres mots : pour soutenir le Président, votez contre le candidat soutenu par ce dernier. A 200 kilomètres de là en Moselle, un autre député PS envisage lui de lâcher l'affaire. Il met en avant la loi sur le non-cumul des mandats, mais il se voit surtout "perdre" le mois prochain, coincé entre le candidat des Insoumis et celui d'En Marche!. Alors que La République en marche doit dévoiler la liste des candidats investis, la vraie question, finalement, est combien restera-t-il de candidats PS 100% pour jus.