Législatives : la nouvelle salve de candidats d'En Marche! protège Le Maire, Apparu ou Le Foll

En Marche! veut épargner des candidats qui pourraient rejoindre le mouvement d'Emmanuel Macron. THOMAS SAMSON / AFP
En Marche! veut épargner des candidats qui pourraient rejoindre le mouvement d'Emmanuel Macron. © THOMAS SAMSON / AFP
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avec AFP , modifié à
Une nouvelle commission d'investiture a permis, mardi soir, de désigner un total provisoire de 550 candidats d'En Marche!. Des ténors de la droite et de la gauche sont épargnés.

Emmanuel Macron ménage la chèvre et le chou. Pour ne pas risquer de voir sa "main tendue" rejetée par une partie du Parti socialiste et des Républicains, le leader d'En Marche! a décidé, via la commission d'investiture de son mouvement, mardi, de ne pas ne pas désigner de candidats face à des figures de ces deux partis. Au total, 550 candidats sont pour l'instant investis sous l'étiquette de la République en Marche.

A droite, les ministrables préservés. Une vingtaine de circonscriptions restaient encore à pourvoir mardi soir après une nouvelle réunion de la Commission d'investiture, a indiqué à l'AFP un de ses membres. Parmi elles, certaines sont situées dans les Outre-mers et doivent être encore attribuées. Mais d'autres n'auront aucun candidat de la République en Marche afin d'épargner des personnalités de droite ou de gauche dont la sensibilité est compatible avec le projet d'Emmanuel Macron. Sont concernés, selon un autre membre de la Commission, Les Républicains Franck Riester (Seine-et-Marne), Benoist Apparu (Marne) et Bruno Le Maire (Eure), qui pourraient aussi intégrer le gouvernement dévoilé mercredi.

Touraine, Le Foll, El Khomri épargnés à gauche. A gauche, Marisol Touraine (Indre-et-Loire) et Stéphane Le Foll (Sarthe) sont également épargnés. De même, la ministre du Travail Myriam El Khomri (PS) et Pierre-Yves Bournazel (LR), qui s'affrontent à Paris mais pourraient chacun se montrer favorables aux réformes d'Emmanuel Macron, n'auront aucun candidat de la République en Marche face à eux, a-t-on appris de même source.

Traitements de faveur. Proche du maire de Nice Christian Estrosi, Marine Brenier (Alpes-Maritimes) devrait également avoir le champ libre. Au total, une bonne dizaine de circonscriptions seront concernées, après un dernier affinage. Le parti d'Emmanuel Macron, qui a dévoilé une liste de 511 noms lundi soir, avait déjà annoncé appliquer un tel traitement de faveur à l'ancien Premier ministre Manuel Valls dans l'Essonne.

La fin du dépôt légal des candidatures pour les législatives (11-18 juin) est vendredi.