Le plan santé vise à "régler les problèmes un à un et en même temps", dit Philippe

Le Premier ministre Édouard Philippe a estimé vendredi que le plan santé 2022, doté d'un budget de 3,4 milliards d'euros , visait à régler les problèmes du système de santé "un par un et en même temps".

"Il faut taper partout". "Quand on a un problème aussi systémique que celui de la médecine en France, si on veut l'améliorer, il faut taper partout, il faut régler les problèmes un par un et en même temps", a déclaré Édouard Philippe devant la Convention on Health analysis and management (CHAM) à Chamonix.

Présenté mardi par Emmanuel Macron, le plan "Ma Santé 2022" prévoit notamment la création de postes d'assistants médicaux , le financement des communautés professionnelles territoriales de santé et la suppression du numerus clausus en 2020 . Pour enrayer la course aux volumes dans les hôpitaux, de nouveaux modes de financement seront également mis en place avec la création de forfaits pour les pathologies chroniques, dont le diabète et l'insuffisance rénale chronique, dès 2019.

"On peut réparer en profondeur". "Je suis absolument certain qu'on peut réparer en profondeur l'ensemble des éléments qui ne fonctionnent pas aujourd'hui dans notre système de santé", a assuré Édouard Philippe, à condition, selon lui, que "tout ce que nous allons faire dans les années à venir dans le domaine de la santé soit cohérent avec les bases qu'on a posées".

Selon le Premier ministre, ce plan a été accueilli par "les principaux concernés, les médecins, le personnel hospitalier" avec "une impatience sur le thème : maintenant il faut que ça aille vite". Concernant la médecine de ville, Édouard Philippe a dit espérer "qu'en 2022 nous aurons tellement incité les médecins à se regrouper que l'exercice isolé ne sera plus du tout la norme".