Le Maire favorable à une hausse des aides à la conversion automobile

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avec AFP , modifié à
Bruno le Maire s'est dit mercredi favorable à une hausse des aides à la conversion automobile, mais a exclu de toucher à la fiscalité sur les carburants, Malgré l'envolée des prix.

Le ministre de l'Economie Bruno le Maire s'est dit mercredi favorable à une hausse des aides à la conversion automobile  mais a exclu de revenir sur la fiscalité des carburants, malgré l'envolée des prix de l'essence et du diesel. "J'entends ceux qui nous disent : il y a une vraie difficulté avec les personnes qui prennent leur véhicule diesel pour se rendre au travail le matin", a assuré Bruno Le Maire sur Radio classique, interrogé sur l'impact de ces hausses de prix sur le pouvoir d'achat des ménages.

Accélérer la transition énergétique. Mais "c'est quoi la solution ? Nous revenons en arrière et nous subventionnons à nouveau les carburants qui polluent ?", a lancé le ministre, expliquant qu'une telle éventualité était exclue au nom de la "lutte contre le réchauffement climatique". "Je ne souhaite pas que nous touchions à ce qui était prévu comme trajectoire sur la fiscalité du gazole et de l'essence. En revanche, je souhaite que nous accélérions la transition énergétique", notamment dans le secteur des "transports", a-t-il poursuivi.

Renforcer la conversion des véhicules. Selon Bruno Le Maire, le gouvernement soutiendra ainsi d'éventuelles propositions de la majorité visant "à augmenter tout ce qui est 'aides à la conversion des véhicules', pour que davantage de Français puissent avoir accès à des véhicules électriques ou à des véhicules moins polluants."

La prime à la conversion, qui encourage les automobilistes à échanger leurs véhicules polluants contre des voitures plus propres, prévoit le versement de 1.000 euros (2.000 euros pour les ménages non imposables) pour la mise au rebut des véhicules diesel d'avant 2001 (et d'avant 2006 pour les ménages non imposables) et des véhicules essence d'avant 1997. Ce dispositif, instauré au premier janvier, connaît un net succès, avec plus de 170.000 dossiers déposés mi-septembre, et une prévision de 250.000 véhicules échangés d'ici fin 2018 -- équivalent à la moitié de l'objectif que s'est donné le gouvernement sur le quinquennat.