Immigration : Marine Le Pen a signé le projet de référendum de Dupont-Aignan

Nicolas Dupont-Aignan a également proposé à Laurent Wauquiez de signer son texte.
Nicolas Dupont-Aignan a également proposé à Laurent Wauquiez de signer son texte. © CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP
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Europe1.fr avec AFP , modifié à
Nicolas Dupont-Aignan, leader de Debout La France, propose le rétablissement des frontières, le vote de quotas annuels par le Parlement et la limitation de l'immigration familiale.

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout La France (DLF), a déclaré vendredi que la présidente du Front national Marine Le Pen avait "signé" sa proposition de référendum sur l'immigration. Interrogé par l'AFP, le Front national a confirmé la signature de Marine Le Pen. "J'ai repris dans ma proposition de référendum [...] cinq points précis qui ont été proposés par Les Républicains, qui ont l'accord du Front national, qui ont l'accord de Debout La France", a expliqué le député de l'Essonne sur BMFTV et RMC.

"Réconciliation des droites". Son projet de référendum propose notamment le rétablissement des frontières, le vote de quotas annuels par le Parlement et la limitation de l'immigration familiale. "Marine Le Pen a signé ma proposition de référendum", a affirmé l'élu DLF, qui avait déjà proposé dimanche au président du parti Les Républicains (LR) Laurent Wauquiez et à Marine Le Pen une rencontre sur l'immigration, une "première brique pour la réconciliation des droites".

"Je veux une coalition, où chacun reste ce qu'il est, avec un programme commun de gouvernement solide", a-t-il insisté. "On [la droite, ndlr] ne reviendra pas au pouvoir et on n'aura pas une alternative politique si on n'est pas capable de s'unir sur un projet", a-t-il lancé.

"Ni accord, ni rencontre". Virginie Calmels, vice-présidente déléguée des Républicains (LR), s'était opposée lundi à un accord avec Nicolas Dupont-Aignan. "Ni accord, ni rencontre", a renchéri mercredi Damien Abad, lui aussi vice-président LR. "Je vois la base qui est très différente de M. Abad ou de Mme Calmels", a rétorqué M. Dupont-Aignan. "Si la droite continue la guerre des ego, la petite guerre des chefs, la division, elle sera balayée de l'Histoire, et mon devoir c'est de proposer un chemin", a-t-il conclu.