Guadeloupe : malaise de Lucette Michaux-Chevry pendant sa présentation au parquet

L'ancienne ministre, placée en garde à vue dans le cadre d'une enquête sur des détournements de fonds présumés, a été victime d'un malaise, mercredi soir.
L'ancienne ministre, placée en garde à vue dans le cadre d'une enquête sur des détournements de fonds présumés, a été victime d'un malaise, mercredi soir. © AFP
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avec AFP
L'ancienne ministre, placée en garde à vue dans le cadre d'une enquête sur des détournements de fonds présumés, a été victime d'un malaise, mercredi soir.

L'ancienne ministre Lucette Michaux-Chevry, présidente de la communauté d'agglomération Grand Sud Caraïbe placée en garde à vue dans le cadre d'une enquête sur des détournements de fonds présumés, a été victime d'un malaise, mercredi soir, provoquant la suspension de la procédure, a-t-on appris jeudi auprès de ses avocats.

Selon Me Sarah Aristide, l'ancienne ministre âgée de 88 ans, a dû subir un scanner. Elle était, jeudi, "médicalisée chez elle, extrêmement fatiguée et affaiblie" après être "tombée" mercredi soir. Elle se trouvait alors, à l'issue de sa garde à vue, avec ses quatre avocats hors du bureau du juge d'instruction, à Basse-Terre. Mes Aristide et Daniel Démocrite ont indiqué que quelques instants plus tôt, dans le bureau, ils "contestaient la demande du procureur de la mettre en examen", mettant en avant "un dossier vide" et "la nullité du réquisitoire".

Deux auditions. Un placement sous contrôle judiciaire aurait été évoqué, mais les procès verbaux n'ont pas été signés, Lucette Michaux-Chevry ayant dû être évacuée par les pompiers. Selon une source proche du dossier, durant sa garde à vue commencée mercredi matin vers 8 heures, Lucette Michaux-Chevry a été entendue en deux auditions différentes, de "2 heures 40 puis de 50 minutes", après avoir "accepté de voir un médecin" pour juger la compatibilité de son état avec le régime de la garde à vue.

En raison de la suspension de la procédure, Lucette Michaux-Chevry devrait être convoquée une nouvelle fois par la justice, dans la mesure où son état de santé le permettrait. Elle était entendue pour des faits présumés de "détournement de fonds publics, association de malfaiteurs, escroquerie en bande organisée, prise illégale d'intérêts, faux et usage de faux de documents administratifs".