Gaz : les ménages ne seront pas concernés par d'éventuelles coupures, assure Élisabeth Borne

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Elisabeth Borne a affirmé mardi que les éventuelles coupures de gaz ne concerneraient pas les ménages (Archives). © Ludovic MARIN / POOL / AFP
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avec AFP , modifié à
La Première ministre Elisabeth Borne a affirmé mardi que les éventuelles coupures de gaz, en cas de pénurie de cette source d'énergie, ne concerneraient pas les ménages mais les entreprises, qui en sont les plus grandes consommatrices. Elle a invité à nouveau les Français à réduire leurs consommations.

Élisabeth Borne se montre rassurante. Les éventuelles coupures de gaz, en cas de pénurie de cette source d'énergie, ne concerneraient pas les ménages mais les entreprises, a-t-elle assuré mardi soir. "Les coupures, elles ne concernent pas les ménages (...) on ne va pas couper le gaz chez les ménages français, mais c'est sur nos entreprises, les gros consommateurs, qu'il pourrait y avoir des coupures", a affirmé la Première ministre dans l'émission Quotidien sur la chaîne TMC.

Les Français invités à réduire leur consommation

Pour éviter ces coupures, elle a invité à nouveau les Français, particuliers comme entreprises, à réduire leurs consommations de gaz ou d'électricité, alors que certains réacteurs nucléaires producteurs d'électricité sont arrêtés. "Tout ce qu'on peut faire pour baisser nos consommations ça nous évitera d'arriver à des situations où on devrait avoir des coupures", a-t-elle dit.

Ces coupures pourraient survenir "si toutes les mauvaises hypothèses se conjuguent: si la Russie coupe ses approvisionnements, si jamais il y a des tensions sur le GNL (gaz naturel liquéfié) et que les commandes qu'on a passées ne sont pas honorées, s'il y a un hiver très froid", a-t-elle énuméré. La cheffe du gouvernement a expliqué de nouveau qu'elle était favorable à des "mesures radicales" en matière de transition écologique mais qu'elle ne soutenait pas un modèle de "décroissance".

Éviter les mesures de "rationnement"

En France, on est tous attachés à notre modèle social (...) On doit concilier des changements radicaux pour lutter contre le dérèglement climatique mais cela ne doit pas nous conduire à plaider pour une société de la décroissance. Financer notre modèle social, ce n'est pas compatible avec ceux qui plaident la décroissance. Il faut qu'on trouve un nouveau modèle de croissance durable", a-t-elle déclaré.

Lundi devant le Medef, Elisabeth Borne avait exhorté les entreprises à réduire rapidement leur consommation d'énergie de manière à éviter des mesures de "rationnement".