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avec AFP , modifié à
Lors d'un discours lundi devant des patrons réunis par le Medef, Élisabeth Borne a d'abord appelé à la "responsabilité collective" en matière d'économies d'énergie. La Première ministre a notamment invité État, entreprises et particuliers à "préférer les économies choisies plutôt que les coupures subies".

La Première ministre Élisabeth Borne s'est exprimée lundi devant des patrons réunis par le Medef à l'hippodrome de Longchamp, à Paris, pour appeler à la mobilisation générale pour la sobriété énergétique. L'ancienne ministre du Travail a d'abord appelé  à la "responsabilité collective" en matière d'économies d'énergie parce qu'il "faut agir plus vite et plus fort" face au dérèglement climatique et à la flambée des prix de l'énergie.

"L'heure n'est plus aux demi-mesures, l'heure n'est plus au chacun pour soi, l'heure est à la responsabilité collective", a affirmé la Première ministre devant les patrons français, en invitant Etat, entreprises et particuliers à "préférer les économies choisies plutôt que les coupures subies". Pour "surmonter le risque de pénurie de gaz cet hiver, atténuer le dérèglement climatique, (...) nous devons agir plus vite et plus fort", a-t-elle ajouté.

"Se préparer" à un possible "rationnement"

Élisabeth Borne a ensuite invité les entreprises à établir en septembre des "plans de sobriété" énergétique, consistant à réduire les consommations de 10%, afin d'éviter que le gouvernement n'impose des "baisses de consommation". "Chaque entreprise doit se mobiliser et agir. J'appelle donc chacune à établir, en septembre, son propre plan de sobriété", a affirmé la Première ministre devant les patrons, en leur donnant "rendez-vous début octobre" pour tirer un "premier bilan" de ces plans d'économies d'énergie.

Dans la foulée, la Première ministre a mentionné que les entreprises "seraient les premières touchées" en cas de "rationnement" face à un risque de pénurie. Elle a estimé que "nous devons malheureusement nous y préparer". Dans un discours prônant la sobriété face aux menaces de pénurie cet hiver, Élisabeth Borne a indiqué que le gouvernement travaillait sur la piste d'un "marché d'échange de droits à consommer", et envisageait d'éventuelles "mesures de soutien adaptées" pour certaines entreprises.