Emmanuel Macron Mark Zuckerberg 1280 1:41
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Julien Coquelle-Roëhm, édité par Romain David , modifié à
Le chef de l'Etat a rencontré dans la semaine Mark Zuckerberg, le CEO de Facebook, notamment pour lui demander de plancher sur une meilleure protection des internautes.
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Le patron de Facebook a été reçu mercredi par le président de la République. Selon les informations confiées par Emmanuel Macron à Village médias l'émission médias d'Europe 1, le chef de l'État a fait savoir à Mark Zuckerberg qu'il souhaitait "une loi européenne contre contre la propagande terroriste et le harcèlement sur le net". Surtout, Emmanuel Macron attend des propositions du milliardaire sur le sujet d'ici six mois.

"Je veux qu’on avance". "J’ai été très clair sur les sujets de fiscalité, de respect de la vie privée et de lutte contre les messages de haine sur Internet avec deux sujets importants, qui sont la lutte contre la propagande terroriste et le harcèlement sur le net", nous a confié jeudi Emmanuel Macron, en marge de l'inauguration du salon Vivatech, alors même que la France soutient à Bruxelles le projet de taxation à 3% des grandes entreprises du numérique en Europe. "Sur ces trois sujets, je lui ai demandé d’avancer, on s’est donné six mois. Et je lui ai dit aussi que la France pousserait une régulation européenne. Moi, je veux qu’on avance concrètement. On ne peut pas attendre la bonne volonté des acteurs", explique-t-il.

"On met la pression". Emmanuel Macron se dit impatient de voir ce que le géant des réseaux sociaux a à proposer en la matière. "Sur la lutte contre les messages de haine et de propagande, je leur ai demandé de faire plus d’efforts. Ils en font depuis un an et on met la pression, en particulier avec les Britanniques. Je suis en faveur d’une loi européenne sur ce sujet et contre le harcèlement", indique-t-il.

"Je lui ai dit qu’on ne pouvait pas faire de compromis sur la vie privée. Le règlement sur la protection des donnée, c’est une vraie avancée. Ils vont devoir s’y conformer", rappelle enfin le président à propos de la nouvelle législation qui entre en vigueur vendredi.