ELYSEE 2012, LE 18H’ - Sarkozy évoque sa défaite

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Sarkozy évoque sa défaite, Hollande soutient Quevilly… Voici notre carnet de campagne.

Besoin d’un brief sur la journée politique ? Europe1.fr vous propose un résumé de ce qui s’est passé aujourd’hui, en 3 minutes chrono’.

ILS L’ONT DIT

# La phrase du jour :  Sarkozy, "la règle est de laisser sa place"

Invité dans les locaux du quotidien L’Equipe, le président sortant parlait sport quand il a fait le parallèle avec le monde la politique. C’est au moment d’évoquer l’Américain Bob Beamon, recordman du monde du saut en longueur de 1986 à 1991, que Nicolas Sarkozy s’est laissé à aller à cette pensée. "Je pense que les records sont faits pour être battus. Et donc, par conséquent, on ne peut pas être triste que quelqu'un d'autre prenne votre place parce que de toute manière, c'est la règle", a confié le président sortant. C’est la seconde fois de la campagne qu’il évoque sa défaite.

# L’obstiné du jour : Luca assume ses propos sur Trierweiler

Lionnel Luca s’est justifié sur son jeu de mots douteux prononcé mardi soir lors d’une réunion publique au propose de la compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler, rebaptisée "Rottweiler" pour l’occasion. "La salle était tendue, lors du meeting, en raison des résultats du 1er tour. J'ai voulu faire un peu d'humour", explique-t-il dans Nice Matin. C'est parce qu'elle a un nom imprononçable...", jure encore l’élu. Dans un communiqué, le député UMP développe ses arguments, par franchement nuancés. "La liberté d’expression est chaque jour un peu plus menacée dans le pays. (…) Cette polémique puérile et dérisoire est devenue une opération politicienne", déplore Lionnel Luca, avant de conclure d’un tonitruant : "c’est cela le fascisme".

# Le meilleur ennemi du jour : Villepin "effrayé" par Sarkozy

L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin se déclare "effrayé" par la campagne du président-candidat Nicolas Sarkozy et ses "gages à l'extrémisme", dans une tribune publiée vendredi dans Lemonde.fr. "Halte au feu ! (...) Mon rôle n'est pas de dire pour qui voter, car chacun doit prendre ses responsabilités (...). Le 6 mai, que chacun vote en pensant à la France et à ce qu'elle a toujours porté de meilleur, à ses valeurs de respect, de dignité et d'humanisme, parce que, en conscience, il faut bien choisir", souligne-t-il.

ILS L’ONT FAIT

La menace du jour : Le Pen répond à Sarkozy

Marine Le Pen n’a pas apprécié les déclarations de Nicolas Sarkozy jeudi soir sur France 2, au sujet des législatives. Le président sortant avait prévenu que tous les candidats UMP se maintiendraient au second tour du scrutin, et qu’en cas de duel FN-PS, la situation serait étudiée au cas par cas. "Le candidat-président est en train d’essayer de faire les poches, pour des raisons électoralistes, de mon programme. Socialiste ou blanc ou abstention. C’est cette consigne-là que le président a donné hier. Qu’il se méfie que les électeurs martinistes n’appliquent pas cette consigne dans dix jours, a-t-elle menacé.

# La finale du jour : Hollande soutient Quevilly, Sarkozy neutre

A la veille de la finale de la Coupe de France, François Hollande a choisi son camp. "Je serai samedi au Stade de France, j'ai libéré toute ma soirée, et je serai pour Quevilly, tant pis pour Gérard Collomb (NDLR: le sénateur-maire PS de Lyon) et pour le club de Lyon, que j'aime beaucoup, mais je suis pour Quevilly", a insisté le candidat socialiste à la présidentielle, dans un entretien à France Inter. Moins engagé, le président de la République a conclu que "qui que ce soit qui gagne, ce sera un beau vainqueur", tout en rappelant avoir "adoré" l'Olympique lyonnais dans sa jeunesse.