Décret Trump : "Et pourquoi pas ?" en France, dit Steeve Briois (FN)

Le maire frontiste de Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais, Steeve Briois a déclaré lundi que le Front national pourrait envisager des restrictions à l'immigration telles que celles imposées par Donald Trump aux États-Unis
Le maire frontiste de Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais, Steeve Briois a déclaré lundi que le Front national pourrait envisager des restrictions à l'immigration telles que celles imposées par Donald Trump aux États-Unis © AFP
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avec AFP , modifié à
Le maire (FN) d'Hénin-Beaumont n'exclut pas que son parti puisse envisager les mêmes restrictions à l'immigration prises par le président américain, en cas de victoire du FN à la présidentielle.

"Quitte à choquer". Le maire frontiste de Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais, Steeve Briois a déclaré lundi que le Front national pourrait envisager des restrictions à l'immigration telles que celles imposées par Donald Trump aux États-Unis, en cas de victoire de Marine Le Pen à la présidentielle.

"Pas un monde de bisounours". "Et pourquoi pas?", a répondu à l'AFP Steeve Briois, interrogé pour savoir si le FN pourrait s'inspirer du décret américain interdisant temporairement l'entrée aux États-Unis de ressortissants de certains pays musulmans.  "On n'est plus dans le monde des bisounours. On est dans un monde horrible, donc de temps en temps il faut prendre aussi des mesures d'autorité, quitte à choquer", a argumenté le vice-président du FN, membre de l'équipe de campagne de Marine Le Pen.

"C'est vrai que les États-Unis sont une cible également pour les djihadistes donc s'il (Trump) souhaite se protéger en interdisant la venue sur son territoire de ces personnes dans ces pays, c'est sa liberté. Après, c'est malheureux pour ceux qui n'ont rien à voir avec cela...", a ajouté Steve Briois.

La crainte d'une "infiltration". Le décret, qui a suscité un immense tollé, interdit pour 90 jours l'entrée aux États-Unis aux ressortissants de sept pays jugés à risque par Washington: Irak, Iran, Yémen, Libye, Syrie, Soudan et Somalie. L'exécutif américain s'est défendu ces derniers jours de toute discrimination religieuse, arguant qu'il s'agissait de décisions destinées à protéger le pays contre une éventuelle infiltration de "terroristes étrangers".