Sarkozy : "avec moi, pas de surprises" (E1)

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Nicolas Sarkozy a défendu son bilan tout en critiquent son adversaire socialiste mercredi sur Europe 1. D’abord sur la réforme des retraites, que le candidat PS souhaite partiellement remettre en cause, en permettant notamment à certains de partir à 60 ans. "Dans cette première année, il dit : ‘il faut revenir à la réforme des retraites’. Or, la réforme des retraites à permis de garantir à 15,5 millions de retraités que leurs retraites seront payés", a-t-il assuré. "La décision qu’il annonce, c’est 5 milliards d’euros de plus par an. Qui va payer ? C’est aussi simple que ça. Avec moi, il n’y a pas de surprises, j’ai fait la réforme des retraites, les retraites sont garanties", a-t-il insisté.

Le président sortant a ensuite évoqué la promesse de François Hollande d’embaucher 60.000 fonctionnaires dans l’éducation en cinq ans. "François Hollande dit : ‘il n’y a pas de problèmes de dépense publiques, on peut embaucher 61.000 fonctionnaires de plus’. Je ne qualifie pas son tempérament, son caractère. Je m’en tiens à ce qu’il dit", a-t-il assuré. Et de reformuler sa promesse de ne pas augmenter les impôts. "Je crois à la réduction des dépenses. Quand on est pour la réduction des dépenses, on n’a pas besoin d’être pour l’augmentation des recettes", a-t-il expliqué. "Mais si vous dites que vous allez embaucher 61.000 fonctionnaires de plus…"

Puis s’appuyant, sur l’exemple de 1981, Nicolas Sarkozy a annoncé la rigueur si son adversaire est élu. "Aujourd’hui, ce n’est pas deux ans qu’il faudrait, c’est deux jours, a-t-il martelé. "Parce que le monde est devenu un village, et parce que nous devons rembourser chaque année 42 milliards d’euros d’intérêts de la dette. Parce que nos prêteurs nous font confiance, cette dette nous la payons à moins de 3%. Jamais nous ne l’avions payé aussi bas. Si demain on ne tient pas nos engagements, cette dette, qui la financera et à quel prix la payerons-nous ? C’est le sujet de l’élection présidentielle", a-t-il conclu.