Quand les politiques jouent du pipeau

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La campagne s’accélère et les coups fusent. Retour sur les petites phrases de la semaine.

Menteurs, les politiques ? A les entendre, il faut croire que oui : avec l’entrée en campagne de Nicolas Sarkozy, la classe politique n’a pas hésité à brandir des accusations de mensonges, en utilisant un vocabulaire des plus variés.

Menteur, menteur. "On ment matin et soir et ce mensonge n’est pas à l’honneur de celui qui le professe". De Nicolas Sarkozy, s’en prenant, sans le nommer, à François Hollande dans son discours prononcé à Annecy.

Riposte."Falsification, caricature, manipulation". De François Hollande, répondant à Nicolas Sarkozy qui l’accuse de mentir "matin et soir".

Encore une couche. "Quand on veut être président de la République, on ne peut pas baser sa campagne sur des mensonges". De François Fillon, qui se joint à Nicolas Sarkozy dans la charge contre François Hollande.

Balivernes. "Le président Sarkozy, s’il veut parler au peuple, voilà de quoi il doit lui parler : boulot, salaire, santé, pas ces sornettes que je le vois tenir hier". De Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche, au lendemain du discours de Nicolas Sarkozy.

Pas de bluff. "On ne peut pas tricher dix semaines durant". De Jean-Pierre Raffarin, sur Europe 1, commentant l’entrée en campagne de Nicolas Sarkozy.

Baratineur. "Il est en train d’enfumer les Français, il a ressorti la valise à promesses. Le problème, c’est qu’aucune de ses promesses n’a été tenue". De Marine Le Pen sur Europe 1, s’en prenant à la proposition de Nicolas Sarkozy d’organiser un référendum sur la sécurité ou l’immigration.