NKM, MAM et les "candidats putatifs"

© MaxPPP
  • Copié
avec AFP
La candidate UMP à Paris s’est agacée que l’ancienne ministre ait affirmé avoir été sollicitée pour prendre sa place dans la capitale.

Pas contente, Nathalie Kosciusko-Morizet ! La candidate UMP à la mairie de Paris a réagi avec vigueur mardi aux propos tenus la veille par Michèle Alliot-Marie. L’ancienne ministre avait affirmé qu’elle avait été sollicitée "il y a quelques semaines" pour tout bonnement remplacer NKM, désignée en juin 2013 à l’issue d’une primaire, comme candidate dans la capitale. "J'en ai jamais entendu parler et ça m'intéresse pas beaucoup", a rétorqué Nathalie Kosciusko-Morizet sur iTélé.

"Des candidats putatifs, il y en avait plein!" Puis NKM s’est enflammée. "Des candidats putatifs, supposés, qui-voulaient-bien-mais-fallait-aller-les-chercher, il y en avait plein : il y avait François Fillon, il y avait Jean-Louis Borloo. Il y en avait plein! Des gens qui en fait rêvaient de Paris mais n'étaient en fait pas prêts forcément à mettre l'énergie nécessaire", a attaqué la candidate. "Vous êtes en train de me dire ‘vous avez des ennemis dans votre parti politique’. Oh, le grand scoop!", a-t-elle ensuite balayé.

"Je n'ai pas le président de la République dans la poche". Nathalie Kosciusko-Morizet a ensuite endossé à nouveau son costume de candidate. "Je tiens ma légitimité des Parisiennes et des Parisiens qui veulent qu'on fasse l'alternance à Paris. C'est une différence fondamentale entre moi et la candidate socialiste. Elle a été choisie par François Hollande et par Bertrand Delanoë et elle a fait débrancher, par François Hollande lui-même dans son bureau, les candidats qui voulaient aller contre elle. Moi, je n'ai pas ce genre de moyens, je n'ai pas le président de la République dans la poche et je n'ai pas envie de l'avoir", a-t-elle insisté.

L’hommage à Chirac. Par ailleurs, NKM a rendu hommage à Jacques Chirac, brièvement hospitalisé lundi. "Il a, comme maire de Paris, une oeuvre intéressante. Il a laissé une trace à Paris qui est, je le constate tous les jours avec les Parisiens, une trace d'abord très affectueuse, il y a du sentiment, de la tendresse pour Jacques Chirac", a-t-elle assuré. Il y a "une trace positive sur un certain nombre de sujets très identifiés, notamment la rénovation du patrimoine parisien. Tout le ravalement de Paris, par exemple, c'est Jacques Chirac. Le développement de l'aide sociale et en particulier toute l'aide sociale aux plus anciens des Parisiens. Ca a été beaucoup construit sous Jacques Chirac pour l'essentiel, ça n'est aujourd'hui que poursuivi", a ajouté NKM.