Le Mondial de rugby se veut écolo

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
A dix jours du coup d'envoi de la Coupe du monde de rugby, l'Agence pour l'environnement et la maîtrise de l'énergie a présenté mardi le bilan environnemental de la compétition. Selon l'Ademe, la consommation d'énergie du Mondial représente l'équivalent des émissions annuelles d'un des pays participants, les îles Samoa. Plusieurs mesures écolo ont été prises pour limiter au maximum la pollution.

La Coupe de monde de rugby est le premier événement sportif à avoir évalué sa contribution au réchauffement climatique. Encore mieux, le Mondial entend servir de modèle aux prochaines grandes manifestations sportives et culturelles à l'heure du changement climatique. Mardi, l'Ademe, l'Agence pour l'environnement et la maîtrise de l'énergie, a présenté au Stade de France son bilan environnemental au gouvernement. Résultat : la Coupe du monde devrait dégager, en un mois de demi de compétition, 570.000 tonnes d'équivalent CO2, soit l'équivalent des îles Samoa en un an. Les principaux responsables des émissions polluantes sont les déplacements des 2,5 millions de spectateurs entre les douze villes participantes. A partir de ce constat, l'idée est de réduire au maximum ces impacts. A commencer par les transferts d'équipes qui se feront en priorité en TGV (soit une économie de 1.000 tonnes de CO2 par rapport à la route). Même l'éclairage des stades a été revu. Le stade Geoffroy Guichard de Saint Etienne, par exemple, a été équipé de 2.600 m2 de panneaux solaires, soit 20% de sa consommation. Autre initiative que Jean-Louis Borloo, ministre du Développement durable, a approuvé : chaque site va trier ses déchets, et des points de ravitaillement proposeront des produits bio ou issus du commerce équitable. Olivier Durin