"Si je suis élu président de la République, je ferai de la libération de ces femmes et de cet homme une priorité", a affirmé Nicolas Sarkozy. Recevant les familles des cinq infirmières bulgares et du médecin palestinien emprisonnés depuis huit ans et condamnés à mort, le candidat de l'UMP les a assurées de son soutien. "C'est un problème qui concerne la France", a-t-il dit, jugeant que "d'une certaine manière, ces femmes bulgares sont françaises". "On doit réagir et faire en sorte que cette violation des droits de l'homme cesse", a jugé le candidat UMP, en demandant à Mouammar Kadhafi, guide de la Révolution libyenne, d'"entendre cet appel". Ségolène Royal a également reçu les familles des infirmières et du médecin emprisonnés. La candidate socialiste a fait savoir qu'elle souhaitait "tout faire pour obtenir la libération" des infirmières et du médecin, "en particulier dans le cadre d'une dimension européenne". Ségolène Royal a ajouté : "Je crois que c'est à ce niveau-là maintenant que la mobilisation doit se faire".