Le candidat socialiste à la présidentielle est revenu vendredi soir, sur France 2, sur l'accord conclu à Bruxelles dans la nuit de mercredi à jeudi. François Hollande estime que le chef de l'Etat français "a cédé à la proposition allemande". Et d'ajouter : "d'ailleurs s'il faut un vainqueur, c'est Angela Merkel qui peut aujourd'hui faire le communiqué de la victoire".
Par ailleurs, le socialiste a indiqué qu'il n'aurait "pas accepté" l'aide de la Chine. "Parce que nous étions dans une négociation pour obtenir des Chinois qu’ils rendent leur monnaie convertible. Ce qui était en discussion était d’obtenir des concessions. Alors là, il n’y en aura plus du tout (...) puisque les chinois sont considéré comme les sauveurs de l'UE et de la zone euro".
François Hollande déplore une "double dépendance à l'égard de l'Allemagne et de la Chine, qui est vraiment consacré comme l'Empire économique et financier qui va venir en aide à l'Union européenne et à la zone euro".