Grand Paris : les réserves du rapporteur UMP

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Yves Albarello a regretté mardi que le projet de loi se concentre uniquement sur les transports en commun.

Les députés ont poursuivi mercredi l'examen du projet de loi sur le Grand Paris et entrer dans le vif du sujet: la création d'un vaste réseau de métro automatique en Ile-de-France. L'article 2 prévoit la création d'un réseau de métro automatique de 130 km de long autour de Paris desservant une quarantaine de gares, pour un coût de 21 milliards d'euros en investissement.

Mardi pourtant, le rapporteur UMP du projet, Yves Albarello avait émis des réserves. Le député de Seine-et-Marne et rapporteur de la commission du développement durable, saisie sur le fond du texte, avait regretté mardi soir que le temps ait "manqué" pour donner au projet "une dimension plus grande encore". "On pouvait espérer qu'outre la réalisation du métro automatique en double boucle, nous soyons saisis d'autres applications territoriales que celle du Plateau de Saclay", a-t-il dit au secrétaire d'Etat au développement de la région-capitale, Christian Blanc.

Le député UMP a jugé notamment "insuffisante et réductrice l'approche" du gouvernement pour "le formidable potentiel de la zone aéroportuaire de Roissy-Charles-de-Gaulle, qui implique largement le Val-d'Oise et la Seine-et-Marne". Selon lui, "le constat que l'aéroport est desservi non par la double boucle, mais par la seule ligne en cul-de-sac de l'ensemble peut inspirer des inquiétudes s'ajoutant à l'insuffisance de l'information".

Il a également relayé le mécontentement des élus du Val-d'Oise dont Yannick Paternotte (UMP), qui "estiment anormal de voir leur département exclu de la double boucle".