Le candidat malheureux à la présidence du Front national (FN), Bruno Gollnisch, a accepté dimanche depuis la tribune du congrès de Tours le résultat du vote des adhérents et félicité la nouvelle présidente, Marine Le Pen, candidate "légitime" selon lui à la présidentielle de 2012. "C'est sans arrière-pensée et sans amertume que je me soumets à la volonté librement exprimée par la majorité de nos membres", a lancé Bruno Gollnisch, qui a recueilli 32,35% des voix des adhérents, contre 67,65% pour Marine Le Pen. Pour la présidentielle de 2012, "je pense que personne, Marine, ne contestera ta légitimité", a-t-il déclaré. Alors que Marine Le Pen a proposé à Bruno Gollnisch de devenir "premier vice-président", le perdant est demeuré vague sur son avenir dans l'organigramme du parti, disant n'avoir pas besoin d'un "lot de consolation" ni "de titre ronflant", et mettant en avant ses mandats de député européen et de conseiller régional de Rhône-Alpes.