Cécilia Sarkozy : "ce n'était plus possible"

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Au lendemain de l'annonce officielle du divorce du couple Sarkozy, Cécilia se confie dans L'Est Républicain ce vendredi. Elle confie avoir "tout essayé" pour sauver son couple et s'explique sur son rôle politique exact. Yves Derai, le journaliste qui a réalisé l'interview, affirme avoir recontré il y a quelques jours déjà "une femme ébranlée mais sereine".

Après l'annonce officielle du divorce du couple présidentiel jeudi, Cécilia Sarkozy s'exprime vendredi matin dans la presse. L'ex-Première dame se confie dans L'Est Républicain à Yves Derai. Selon le journaliste, l'interview a eu lieu il y a quelques jours et Cécilia Sarkozy lui est apparue comme "une femme ébranlée mais sereine" et "très déterminée". L'ex-Première dame s'explique sur sa décision. "On a tout essayé..." confesse Cécilia Sarkozy. Elle raconte avoir "rencontré quelqu'un" et être "tombée amoureuse" en 2005, puis être revenue "pour essayer de reconstruire quelque chose", mais "simplement ce n'était plus possible". "Ce qui m'arrive est arrivé à des millions de gens : un jour, vous n'avez plus votre place dans le couple. Le couple n'est plus la chose essentielle de votre vie, ça ne fonctionne plus, ça ne marche plus. Les raisons sont inexplicables, elles arrivent à beaucoup de gens. Ça nous est arrivé", déclare l'ex-Première dame dans L'Est républicain. Elle explique qu'elle n'est pas allée voter au second tour de l'élection présidentielle parce qu'elle n'était "pas bien". "J'ai préféré ne pas me montrer, ne pas m'exposer, me protéger", dit-elle.

Sur son avenir, Cécilia Sarkozy indique qu'elle va "essayer maintenant de vivre discrètement et dans l'ombre", comme elle l'aime. L'ex-épouse du chef de l'Etat ajoute qu'elle ne sentait pas "à sa place" à l'Elysée, sous les feux médiatiques. "Je suis quelqu'un qui aime l'ombre, la sérénité, la tranquillité". "Enfant déjà, quand je finissais un dessin, je tournais la page et j'en commençais un autre. Eh bien là, j'ai pris mes pinceaux pour peindre une nouvelle histoire", conclut-elle.

L'ex-Première dame s'explique sur son rôle politique dans cette interview. Elle reconnaît avoir "essayé d'être un garde-fou" pour son mari grâce à un "regard plus frais et plus extérieur sur les choses" dans la nomination de certains ministres. Cécilia Sarkozy dément avec force les rumeurs selon lesquelles certains ministres lui devraient leur place. Elle reconnaît avoir "essayé d'être un garde-fou" pour son mari grâce à un "regard plus frais et plus extérieur sur les choses". "En revanche, tout ce qui est nominations, décisions, je ferme la porte du bureau. Je n'ai jamais voulu faire d'ingérence en quoi que ce soit", dit-elle.

Interrogée sur sa mission spectaculaire en Libye, Cécilia Sarkozy répond que sa seule motivation était "de sortir ces gens qui ont souffert atrocement". "Je n'ai à aucun moment pensé ni aux conséquences médiatiques, ni aux explications qu'on me demande de donner", assure-t-elle. Elle dit "n'avoir rien à cacher dans cette histoire", mais explique que Nicolas Sarkozy a pris, sans lui en parler, la décision de ne pas la faire auditionner par les parlementaires français.

Un divorce mais pas de changements à l'Elysée, c'est le message qu'on voulu faire passer à la fois David Martinon et Henri Guaino. Il n'y a "pas de raison" que le divorce "change en quoi que ce soit le fonctionnement de l'Elysée puisque Mme Sarkozy n'avait pas de cabinet", a estimé le porte-parole de l'Elysée. De son côté, le conseiller spécial du président, Henri Guaino a expliqué que "le conseiller du président avait été choisi par le président" sans vouloir donner de crédits à l'idée que la Première dame aurait eu une influence dans le choix des collaborateurs élyséens.