Le rédacteur en chef du "JDD" annonce avoir reçu des menaces de mort

Laurent Valdiguié a annoncé mardi avoir reçu par courrier des menaces de mort similaires à celles adressées à des magistrats et aux rédactions du "Canard Enchaîné" et de "Mediapart".
Laurent Valdiguié a annoncé mardi avoir reçu par courrier des menaces de mort similaires à celles adressées à des magistrats et aux rédactions du "Canard Enchaîné" et de "Mediapart". © Capture d'écran Twitter
  • Copié
avec AFP , modifié à
Laurent Valdiguié a annoncé mardi avoir reçu par courrier des menaces de mort similaires à celles adressées à des magistrats et aux rédactions du "Canard enchaîné" et de "Mediapart".

Le rédacteur en chef du Journal du Dimanche, Laurent Valdiguié, a annoncé mardi sur Twitter avoir reçu par courrier des menaces de mort similaires à celles adressées à des magistrats du pôle financier et aux rédactions du Canard enchaîné et de Mediapart. Contacté par l'AFP, le journaliste a indiqué avoir porté plainte auprès de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).

"Un signe de plus de ces temps déréglés". Accompagnée d'une balle, la lettre reçue par Laurent Valdiguié est signée d'un mystérieux "Collectif d'épuration 2J", qui place "juges et journalistes dans le même sac", sans préciser de contexte particulier. Sur ce courrier sont dessinés un cercueil et une tête de mort. "En ouvrant l'enveloppe, on en sourit de cette petite balle qui glisse. Après on s'en attriste. Comme un signe de plus de ces temps déréglés", a commenté le journaliste.

Enquête préliminaire pour "menaces de mort". Le parquet de Paris avait ouvert la semaine dernière une enquête préliminaire pour "menaces de mort" après l'arrivée de courriers identiques à des magistrats du pôle financier et des rédactions parisiennes.

Ces menaces interviennent à deux semaines du premier tour de l'élection présidentielle alors que deux des candidats, François Fillon (Les Républicains) et Marine Le Pen (Front national), sont visés par des enquêtes menées par des juges parisiens.