Résultats, réactions : le jour où Donald Trump a été élu président des États-Unis

On annonçait Hillary Clinton grande favorite de cette élection, c'est finalement son rival Donald Trump qui a remporté la victoire.
On annonçait Hillary Clinton grande favorite de cette élection, c'est finalement son rival Donald Trump qui a remporté la victoire. © MARK WILSON / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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, , Charlotte Cieslinski et Margaux Lannuze , modifié à
48 HEURES 100% USA - Donald Trump est le nouveau président des États-Unis. Le milliardaire remporte une victoire aussi surprenante qu'écrasante, véritable désaveu pour le parti démocrate. Défaite, Hillary Clinton assure lui avoir "proposé de travailler avec lui". 

Rarement sondeurs et autres observateurs de la vie politique américaine se seront trompés aussi grossièrement. On annonçait Hillary Clinton grande favorite de cette élection, c'est finalement son rival Donald Trump qui a remporté la victoire. Et de quelle manière, puisque les Républicains ont assuré la majorité au Congrès et dépassé la barre des 270 grands électeurs, le chiffre magique pour s'ouvrir les portes de la Maison-Blanche. Un séisme politique pour la "plus grande démocratie du monde" et première puissance mondiale, révélateur des profondes lignes de fracture qui scindent aujourd'hui la société américaine. 

LES RÉSULTATS – Retrouvez les résultats de l’élection présidentielle américaine sur notre carte interactive

LES INFOS À RETENIR

  • Grâce à ses bons résultats dans la "rust belt" des États industriels sinistrés par le chômage, Donald Trump a devancé Hillary Clinton au nombre de grands électeurs
  • Le milliardaire promet d'être "le président de tous les Américains" et lance "un appel à ceux qui ont fait le choix ne pas [le] soutenir"
  • Après le séisme mondial causé par cette élection, Barack Obama et Hillary Clinton ont appelé l'Amérique à l'unité, mercredi
  • Dans une lettre adressée mercredi au milliardaire, François Hollande a assuré vouloir échanger avec lui "sans tarder"

 

00h00 : Merci à tous d’avoir suivi notre live pendant 48 heures. Retrouvez l’essentiel des informations sur les élections américaines sur notre page spécialement dédiée à l’évènement.

23h54 : Congratulations from Cuba. Conformément à l'usage, le président cubain Raul Castro, artisan avec son homologue américain Barack Obama du rapprochement entre Washington et La Havane, a félicité le vainqueur de la présidentielle américaine. Donald Trump s'est pour l'instant déclaré opposé à la suppression de l'embargo financier et commercial imposé à l'île depuis 1962. Sa levée dépend toutefois du Congrès, qui était et reste sous le contrôle des Républicains.

23h49 : Le modèle électoral en question. Si la tendance se confirme dans les chiffres définitifs, Donald Trump aura été élu président des États-Unis tout en ayant récolté moins de votes qu'Hillary Clinton, ce qui pourrait relancer les appels à réformer le système électoral américain. La démocrate recueille en effet environ 200.000 voix de plus que le milliardaire populiste pour le moment, à 59.689.819 (47,7%) contre 59.489.637 (47,5%). Pour Robert Schapiro, professeur de sciences politiques à l'université Columbia de New York, "il pourrait y avoir des revendications, mais elles vont finir par disparaître", prédit-il, soulignant qu'une refonte du collège électoral demanderait de modifier la sacro-sainte Constitution américaine, une tâche délicate.

23h33 : Quand "King James" s'en mêle. La superstar de la NBA LeBron James, soutien déclaré de Hillary Clinton, a exhorté mercredi ses compatriotes, notamment les femmes et les minorités, à "ne pas perdre la foi" après l'élection de Donald Trump. "Parents et personnes en charge de nos enfants, faites leur savoir qu'ils peuvent encore changer le monde, pour le mieux", a écrit le triple champion NBA sur son compte Instagram. "Ne perdez pas la foi, même un petit peu ! Les enfants sont notre avenir et nous devons rester plus forts que jamais", a-t-il ajouté, avec en fond un morceau du rappeur Kendrick Lamar, au refrain évocateur : "We gon' be alright" ("tout va bien se passer"). 

As I woke up today looking and searching for answers on what has happened this song hit it right on the head! If we continue the faith(as hard as it may be to do so) we will BE ALRIGHT!! Parents and leaders of our children please let them know they can still change the world for the better! Don't lose a bit of faith! They're our future and we must remain stronger than ever!! Yes we all wanna lace up the boots, put on the hard hats and strike but that's not the answer. Love, genuine LOVE and FAITH will be the only thing that can get us through this. Minorities and Women in all please know that this isn't the end, it's just a very challenging obstacle that we will overcome!! The man above will never put something in our paths that we can handle no matter how difficult it may feel/be! To all the youth out there I PROMISE I'll continue to lead u guys every single day without no hesitation!! Time to educate and even more mold my children into being the greatest model citizens they can become in life! They will continue the legacy beyond life! Lastly, Even if whos now in office doesn't, Know that I LOVE YOU'LL!!!

Une vidéo publiée par LeBron James (@kingjames) le

23h18 : Les fans du Wu-Tang tenus en haleine. En décembre dernier, Martin Shkreli, magnat controversé de l'industrie pharmaceutique – parfois décrit comme "l’homme le plus détesté des États-Unis" - avait acquis l'unique exemplaire du dernier album du légendaire Wu-Tang Clan, Once Upon a Time in Shaolin, pour la modique somme de 2 millions de dollars. Sauf qu’en octobre, il avait promis de le diffuser gratuitement sur Internet si Donald Trump accédait à la Maison-Blanche. L'entrepreneur a partiellement tenu parole, en publiant mercredi sur Periscope des vidéos dans lesquelles, tout en buvant un Coca-Cola Cherry, il lance les deux premiers morceaux de l'album, avant de dire qu'il ne peut pas en faire davantage pour le moment. Sans donner d'explication.

22h54 : "American Psycho". Après s'être réveillée dans l'incertitude mercredi, la presse française livre ses premières Unes. Libération titre notamment "American Psycho", allusion au roman de Brett Easton Ellis, l'histoire d'un golden boy de Wall Street, qui se révèle psychopathe, schizophrène et meurtrier.

22h39 : Les résultats définitifs toujours attendus. Si le candidat républicain a été élu mercredi matin en remportant 290 grands électeurs, dépassant les 270 nécessaires pour entrer à la Maison-Blanche le 20 janvier prochain - contre 228 à sa rivale démocrate Hillary Clinton - les États du Michigan (16 grands électeurs) et du New Hampshire (4 grands électeurs) se font toujours attendre pour enfin compléter la nouvelle carte des 538 grands électeurs des États-Unis.

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22h21 : Premier rendez-vous. Le président mexicain Peña Nieto et Donald Trump, qui s'étaient déjà vus en septembre dernier, vont à nouveau se rencontrer avant la prestation de serment en janvier de ce dernier. Objectif : "définir avec clarté la direction que prendra la relation entre les deux pays", selon le chef d'État mexicain. Et peut-être l'occasion, pour Trump, de faire quelques excuses, lui qui, durant la campagne, avait copieusement insulté les Mexicains.

22h08 : Les prisons privées lui disent merci. Parmi les gagnants de la victoire de Trump... les prisons privées, que Donald Trump souhaite développer durant son mandat, car selon lui, celles-ci fonctionnent "beaucoup mieux" que leurs homologues publiques. Résultat : le groupe Corrections Corporation of America a bondi de près de 43% mercredi à Wall Street. L’action de GEO Group a quant à elle pris 21%.

22h05 : Wall Street proche d'un record. Les investisseurs se sont vite remis de leur accès de panique de la nuit. Wall Street a déjoué la plupart des pronostics en réagissant… par une nette hausse à l'élection de Donald Trump. Au point de presque battre un record : le Dow Jones a pris 1,39% et le Nasdaq 1,11%.

21h50 : First Lady. Elle avait prévenu dès 1999 qu'elle serait une Première dame "très traditionnelle, comme Betty Ford ou Jackie Kennedy". Après la victoire surprise de son mari, Melania Trump va pouvoir appliquer ses projections. À 46 ans, l'ancien mannequin va devenir la première femme d'origine étrangère d'un président américain depuis près de deux siècles. Avec la lourde tâche de succéder à la très populaire Michelle Obama. >> À LIRE : Que sait-on de Melania Trump, la future "First lady" américaine ?

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© MANDEL NGAN / AFP

21h28 : Bussereau fustige la "récupération" par le FN. "Ce qui m'a choqué c'est la récupération depuis ce matin sans vergogne de Madame Le Pen (...) de l'ineffable M. Philippot sautant comme un cabri et puis, même, disons-le de quelques voix à droite qui ont cru que cela pourrait servir pour des élections primaires ou présidentielles", a fustigé l'ex-ministre des Transports LR Dominique Bussereau lors d'un meeting de soutien à Alain Juppé à Bordeaux. Invitée du journal de 20 heures sur France 2, Marine le Pen a de nouveau applaudi l'élection de Donald Trump"C'est une leçon de liberté (...). Ce qui est sûr, c'est que c'est la démonstration qu'on peut rendre possible ce qui est présenté comme impossible. Ce que le peuple veut, le peuple peut", a répété la présidente du Front national.

21h09 : Michael Moore l’avait prédit. Dès le 23 juillet dernier, dans une tribune publiée sur le Huffington Post, le réalisateur expliquait à ses concitoyens, cinq arguments à l'appui, que "ce triste, ignorant et dangereux clown à mi-temps et sociopathe à temps plein, [allait] devenir notre prochain président". Et de proposer sur Facebook, au lendemain de son élection, cinq "choses à faire" pour relever la tête. Comme par exemple "arrêter de se dire 'médusé' ou 'choqué'".

20h48 : Team Trump.  Avec qui Donald Trump va-t-il gouverner ? "Il est très en retard dans son travail de préparation pour gouverner", assure François Clémenceau, éditorialiste au JDD. Outre Mike Pence, son colistier qui devrait devenir vice-président, Europe1.fr a dressé la liste des personnes qui pourraient l'accompagner dans sa future administration

20h02 : LA-2024 reste serein. L'élection de Trump à la tête des États-Unis va-t-elle sonner le glas des ambitions de Los Angeles dans la course à l'organisation des Jeux olympiques 2024 ? Si ses déclarations controversées sur fond d'islamophobie, de racisme et de sexisme sont perçues par certains comme une mauvaise pub pour la candidature américaine, LA-2024 a expliqué avoir "de l'estime pour son soutien de longue date au mouvement olympique américain". "Nous croyons fermement que les JO et LA-2024 dépassent les questions politiques et peuvent aider à unifier les différentes communautés et notre monde", ont souligné ses dirigeants.

19h54 : Le "Malcom X blanc". C'est par ces mots que Donald Trump a été désigné par... le demi-frère d'Obama, qui n'a pas caché sa joie sur Twitter à l'annonce des résultats.

19h40 : Hollande joint la plume à la parole. Après s'être exprimé en fin de matinée dans une courte allocution, le chef de l'État français a réitéré ses félicitations à Donald Trump dans une lettre. François Hollande y fait par de son souhait d'engager "sans tarder" des échanges avec lui. "L’amitié entre nos deux peuples et notre histoire commune nous y aideront", écrit-il notamment.

19h21 : No more this. En devenant l'homme le plus puissant des États-Unis - et peut-être même du monde - le milliardaire va désormais devoir faire un trait sur certaines de ses activités passées. Comme par exemple frapper un homme lors d'un combat de catch, participer à des télé-réalités ou encore chanter déguisé en fermier à la télévision. Oui oui. >> À LIRE : Ces cinq choses que Donald Trump ne pourra plus faire en tant que président

 

19h09 : L'ONU compte sur lui. Le secrétaire général des Nations unies a tenu à son tour à féliciter le nouveau président américain. "L'ONU compte sur la nouvelle administration pour renforcer la coopération internationale au moment où nous œuvrons ensemble afin de soutenir des valeurs communes, combattre le changement climatique (et) promouvoir les droits de l'homme", a déclaré Ban Ki-moon, alors que Donald Trump a mis en doute le réchauffement climatique au cours de sa campagne présidentielle, menaçant de revenir sur l'adhésion des États-Unis à l'accord de Paris, adopté fin 2015 par 195 pays.

18h50 : 72 jours de battement. La transition que Barack Obama veut "réussie" aura lieu le 20 janvier. D'ici-là, les équipes de Donald Trump et celles du président sortant travailleront ensemble. 

18h28 : "Ne devenez pas cynique". Barack Obama salue la candidature "historique" d'Hillary Clinton : "je suis incroyablement fier de ce qu'elle a fait. Elle a voué son existence au service du pays." Rappelant que l'histoire américaine a été faite d'alternances, il appelle à "garder courage". "Surtout, ne devenez pas cynique", poursuit-il, se disant "encouragé" par la tonalité du discours de Trump après sa victoire. 

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© NICHOLAS KAMM / AFP

 

18h21 : Barack Obama s'exprime. "Vous avez certainement passé une nuit très longue, moi aussi. Juste après Hillary Clinton, l'actuel président des Etats-Unis, Barack Obama, prend la parole pour commenter le résultat de l'élection. Il indique avoir appelé Donald Trump à 3h du matin mercredi, pour l'inviter à la Maison-Blanche. "Nous avons de larges divergences de vue, mais il y a huit ans, c'était également le cas entre l'équipe du président Bush et moi", explique-t-il, assurant vouloir une transition en douceur. 

18h13 : "Une étape importante". Jason Miller, l'un des responsables de la communication de l'équipe Trump, salue l'allocution de la candidate vaincue. "Discours de très grande tenue de @HillaryClinton. Une étape importante pour ressouder notre pays", écrit-il sur Twitter.

17h53 : Un discours très émouvant. Dans le public, beaucoup de partisans et de soutiens d'Hillary Clinton sont très émus. Après son discours, la candidate vaincue descend de la scène pour les saluer et passe de longues minutes dans la foule, essuyant quelques larmes. 

17h47 : "Il faut se battre". Hillary Clinton remercie son colisiter, ainsi que les donateurs et les bénévoles qui ont participé à sa campagne. "J'ai eu des réussites, j'ai eu des échecs, parfois des échecs très douloureux", raconte-t-elle. "Cette défaite est difficile, mais gardez à l'esprit qu'il faut se battre pour ce en quoi en croit." Elle souhaite bonne chance à Donald Trump, assurant espérer "qu'il va réussir en tant que président de tous les Américains", mais juge que l'élection a montré que les Etats-Unis étaient "plus divisés que nous le pensions". 

17h40 : Hillary Clinton a le sourire. Avec une heure de retard, la candidate démocrate entre sur scène aux côtés de son mari, sous les applaudissements, affichant un large sourire. "Hier soir, j'ai félicité Donald Trump et je lui ai proposé de travailler avec lui pour notre pays", commence-t-elle. "Je suis désolée que nous n'ayions pas remporté cette élection (...) Je suis fière et je suis reconnaissante pour cette belle campagne que nous avons mené ensemble. (...) Etre votre candidate a été le plus grand honneur de ma vie." 

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© JEWEL SAMAD / AFP

17h34 : Tim Kaine sur la scène. Tim Kaine, colistier de la candidate battue, arrive sur la scène où elle va s'exprimer. "Ma femme et moi sommes très fiers d'Hillary Clinton", assure-t-il. "Elle a marqué l'histoire à de nombreux égards." Il rappelle également que l'ancienne secrétaire d'Etat a remporté le "vote populaire" et s'est inclinée au jeu des grands électeurs, Donald Trump ayant remporté de justesse plusieurs Etats fortement peuplés. 

17h24 : Une prise de parole très attendue. Près d'une heure après l'horaire annoncé du discours d'Hillary Clinton, ses soutiens sont installés dans la salle où elle doit s'exprimer, visiblement émus. La prise de parole devrait intervenir dans les prochaines minutes. La candidate vaincue devrait être introduite par son colistier. 

17h11 : "Un show de télé-réalité". Au micro des envoyés spéciaux d'Europe 1, les sympathisants démocrates ne cachent pas leur déception et peinent à digérer l'élection de Donald Trump. "Je ne veux plus vivre ici dans ce pays, je ne peux pas", réagit Jenny, une supportrice d'Hillary Clinton. "Ce pays est devenu un show de télé-réalité. Il aurait pu faire campagne avec Kim Kardashian comme vice-présidente, il aurait eu plus de votes, sûrement." 

16h50 : En attendant le discours... Le site internet du Guardian propose aux détracteurs de Donald Trump des photos de bébé animaux pour les aider à "affronter le nouvel ordre mondial". 

16h30 : Allocution imminente pour Hillary Clinton. Elle a appelé son rival pour le féliciter, mais n'a pas encore pris la parole depuis sa défaite. Hillary Clinton doit prononcer une allocution dans un hôtel de Manhattan, à New-York, à 16h30 heure française.  

16h19 : Un "besoin de frontières" selon Manuel Valls. Le Premier ministre revient sur la victoire de Donald Trump lors de la séance des questions à l'Assemblée nationale : "Que nous dit la démocratie américaine et chacune bien sûr a son analyse : le besoin de frontières, le besoin de réguler l'immigration, la nécessité bien sûr (..) de combattre le terrorisme et de nommer le totalitarisme islamiste", estime-t-il. 

16h08 : Cuba annonce des manœuvres militaires. Indiquant se préparer à des "actions ennemies", Cuba annonce cinq jours de manoeuvres militaires dans tout le pays. Le gouvernement n'établit pas de lien direct entre ces exercices et la victoire de Donald Trump. Mais en septembre, le milliardaire avait menacé de revenir sur l'ouverture vers Cuba engagée par Barack Obama si les dirigeants cubains ne respectaient pas la liberté de culte et ne libéraient pas les prisonniers politiques. 

15h52 : "Rhétorique venimeuse". L'organisation Amnesty International dénonce la "rhétorique venimeuse" employée par Donald Trump pendant sa campagne et estime qu'elle ne "peut et ne doit pas dicter la politique du gouvernement". Le futur Président "doit s'engager publiquement à garantir les droits de chacun sans discrimination", estime la directrice générale de la branche américaine d'Amnesty. 

15h30 : Quelles conséquences économiques ? Même si la réaction des marchés a été moins violente que lors du Brexit, mercredi matin, les promesses de campagne de Donald Trump devraient, si elles sont appliquées, avoir un impact sur l'économie américaine et le reste du monde. Europe1.fr vous l'explique ici

15h05 : "Apocalypse now". C'est le titre du prochain numéro de Courrier International, à paraître jeudi, consacré à la victoire surprise de Donald Trump vue par la presse étrangère.  

14h44 : Une "bonne nouvelle" pour Marine Le Pen. La candidate du Front national à la présidentielle 2017 qualifie l'élection de Donald Trump de "bonne nouvelle pour la France" depuis le siège de son parti. "J'ose répéter que l'élection de Donald Trump est une bonne nouvelle pour notre pays : refus du Tafta, et plus généralement d'une mondialisation sauvage, pacification des relations internationales notamment avec la Russie, désengagement des expéditions belliqueuses à l'origine des grandes vagues migratoires dont nous sommes les victimes.. Ces engagements, s'ils sont tenus, sont bénéfiques pour la France", estime-t-elle. 

14h34 : Une réunion spéciale à Bruxelles. Le ministère allemand des Affaires étrangères indique qu'une réunion spéciale des chefs de la diplomatie de l'Union Européenne se tiendrait dimanche, à Bruxelles, pour évoquer la victoire surprise de Donald Trump.  

14h22 : Ils l'avaient prédit. Seize ans avant la victoire surprise de Donald Trump, les scénaristes des Simpson avaient vu juste ! Dans l'épisode "Bart to the futur", diffusé en 2000, la sœur du personnage principal, Lisa, est présidente des Etats-Unis et doit redresser la situation de son pays après les dégâts du magnat de l'immobilier, son prédécesseur à la Maison-Blanche. 

14h10 : Trudeau "impatient" de travailler avec Trump. Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, félicite le candidat républicain. "Le Canada n'a pas d'ami, de partenaire ou d'allié plus proche que les Etats-Unis", souligne le dirigeant libéral. "Nos valeurs communes, nos liens culturels profonds ainsi que nos économies fortes et intégrées continueront de servir de bases à l'avancement de notre partenariat solide et prospère." 

14h02 : Outsiders. Comme Donald Trump, plusieurs candidats ont accédé à la Maison-Blanche sans être favoris de l'éléction... et même parfois sans avoir été élus. Ce fut notamment le cas de Gérald Ford, Président pendant plus de deux ans grâce aux déboires judiciaires de certains de ses camarades républicains. 

13h40 : Obama invite Trump à la Maison-Blanche. Barack Obama a pris la peine d'appeler Donald Trump, mercredi matin. L'actuel président a tenu à exprimer à son successeur "son admiration pour la solide campagne qu'il a menée à travers le pays". "Le président a invité le président élu à venir le rencontrer à la Maison-Blanche jeudi 10 novembre" pour faire le point sur la transition, précise le communiqué. 

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13h24 : le président chinois félicite Trump. Dans un télégramme de félicitations au président élu des Etats-Unis, le président chinois Xi Jinping se dit "impatient" de travailler avec Donald Trump "sans confrontation" et "en vertu du principe de respect mutuel". L'enjeu sera de taille pour les deux chefs d'Etat. Et pour cause, les tensions entre Pékin et Washington se sont dégradées ces dernières années, tant sur le plan économique (accusations de dumping contre la Chine, enquête antimonopolistiques des autorités chinoises) que sur le terrain de la cybersécurité et de la géopolitique.

13h11 : First tweet. Dans son premier tweet de futur président, Donald Trump semble opter, comme lors de son discours, pour un ton apaisé. "Une si belle et importante soirée ! Les hommes et femmes oubliés ne seront plus jamais oubliés. Nous allons nous rassembler comme jamais auparavant", écrit-il. 

13h00 :Le rappel de Merkel. La première réaction de la chancelière allemande à l'élection de Donald Trump a des allures de mise au point."L'Allemagne et les Etats-Unis sont liés par des valeurs, la démocratie, la liberté, le respect du droit, de la dignité de l'homme indépendamment de sa couleur de peau, de sa religion, de son sexe, de son orientation sexuelle ou de ses convictions politiques", déclare-t-elle à Berlin, rappelant au futur Président sa "responsabilité" au niveau mondial. 

12h49 : Le "Nightmare" de la presse américaine. L'élection a basculé suffisamment tôt pour permettre aux médias américains, dont beaucoup n'avaient pas caché leur soutien à Hillary Clinton, de faire leur "Une" sur la victoire surprise de Donald Trump. "La maison des horreurs", un "cauchemar", une victoire "étourdissante"... Europe1.fr a passé en revue les principaux titres de la presse et du web. 

12h38 : "Nouvelle donne". C'est par un tweet que Manuel Valls réagit à la victoire de Donald Trump. "Le peuple américain a fait un choix souverain. Cette nouvelle donne mondiale, il faut la regarder en face en restant fidèles à nos valeurs", écrit le Premier ministre. 

12h27 : #Califrexit. Sur Twitter, certains Californiens vont jusqu'à souhaiter... l'indépendance de leur Etat. "Je suis pratiquement certain que si tous les Californiens sautent en même temps, on pourrait se désolidariser du continent et commencer notre propre truc", ironise un internaute. 

12h16 : "Vous n'êtes pas l'Amérique". En Californie, où la majorité des électeurs a voté pour Hillary Clinton, l'élection de Donald Trump a fait des déçus. Des manifestations ont éclaté après l'annonce des résultats, dans le secteur de la baie de San Fransisco, mais aussi à Washington, près de la Maison-Blanche. Une effigie du magnat de l'immobilier, des poubelles et des pneus ont notamment été incendiés à Oakland. "Vous n'êtes pas l'Amérique : Nous sommes l'Amérique", scandent, de leur côté, des étudiants de l'Université de Californie. 

12h00 : "Ami d'Israël". Le chef de l'Etat d'Israël Benjamin Netanyahu félicite à son tour Donald Trump, qualifiant l'ancien homme d'affaire de "véritable ami de l'Etat d'Israël".

11h56 : Insolite. Aux Philippines, le titre d'un groupe immobilier qui construit la "Trump Tower" locale s'envole. Son titre a pris 20% à la Bourse de Manille, alors que dans le même temps, l'indice principal de la Bourse philippine a perdu 2,5%. Connu sous le nom de "Trump Tower Philippines", ce luxueux gratte-ciel de 57 étages est une coentreprise de Century Properties et de la Trump Organization.

11h43 : Du bout des lèvres. Considérant de son coté que l'élection de Donald Trump "ouvre une période d'incertitude", François Hollande félicite Donald Trump "comme il est naturel [de le faire] entre deux chefs d'Etats démocratiques". "Nous devons trouver les réponses" capables de "dépasser les peurs", précise le président français, assurant qu'il lui parlera avec "vigilance" et "franchise". 

11h27 : La réaction de Nicolas Sarkozy. Dans une courte vidéo partagée son compte Twitter, l'ancien chef d'Etat français estime que l'élection de Donald Trump "exprime le refus d'une pensée unique". 

11h12 : Au moins 290 grands électeurs. Pour l'instant, le républicain comptabilise 290 grands électeurs, dépassant les 270 nécessaires pour entrer à la Maison Blanche, contre 218 à sa rivale démocrate Hillary Clinton. Ces résultats ne sont cependant pas définitifs : les résultats à venir des Etats du Michigan (16 grands électeurs), du Minnesota (10 grands électeurs) et du New Hampshire (4 grands électeurs) viendront prochainement compléter la nouvelle carte des 538 grands électeurs des Etats-Unis.

11h04 : Pour Israël, Trump enterre "l'idée d'un Etat palestinien". "La victoire de Trump offre à Israël la chance de renoncer immédiatement à l'idée de création d'un Etat palestinien", estime Naftali Bennett, ministre israélien de l'Education et chef de file du lobby colon. "Telle est la position du président élu" Donald Trump et "telle devrait être notre politique, tout simplement (...) L'époque de l'Etat palestinien est révolue", ajoute-t-il.

10h52 : Heurts devant la Maison-Blanche. Devant la Maison-Blanche, une foule de jeunes citoyens américains s'est formée peu avant l'annonce des résultats. Présente sur place, une journaliste relate sur Twitter que certains républicains scandent en chœur "This is our house" [c'est notre maison], tandis que d'autres, démocrates, sont en pleurs. Un peu plus tôt, des heurts ont éclaté entre les deux groupes, indique-t-elle également

10h38 : Les élus français réagissent. Sur les réseaux sociaux, ou dans les interviews qu'ils ont accordé ce matin aux matinales, les élus politiques français commencent tour à tour à réagir à l'élection de Donald Trump. La première de ces réactions est venue de la présidente du Front National Marine Le Pen qui a tweeté : "Félicitations au nouveau président des Etats-Unis Donald Trump et au peuple américain, libre!".  

De son coté, Jean-Pierre Raffarin a estimé chez nos confrères de RTL que "l'information principale [de ce scrutin] pour nous, Français", "c'est que Marine Le Pen peut gagner en France".

10h26 : Premier discours. Europe 1 a retranscrit pour vous la majorité du premier discours du président Donald Trump. Retrouvez-le ici

10h12 : Pari perdu. Le Canard Enchainé, qui paraît traditionnellement chaque mercredi matin, avait misé en Une sur… Hillary Clinton.

09h57 : Autocritique. 194 des 200 principaux médias américains avaient soutenu Hillary Clinton, soulignent nos confrères de BFMTV. "Une fois de plus, nous avons échoué à comprendre la complexité de l'Amérique", analyse le New York Times dans un article d'auto-critique publié après l'annonce des résultats. En octobre dernier, Donald Trump avait (une fois de plus) estimé en meeting que "l’élection [était] truquée par des médias corrompus et biaisés qui soutiennent Hillary la véreuse".

09h48 : Félicitations du Kremlin. Dans un télégramme adressé à Trump, Vladimir Poutine a "exprimé l'espoir que [soit mené] un travail mutuel pour sortir les relations entre la Russie et les Etats-Unis de leur situation critique" et "a dit être certain qu'un dialogue constructif sera établi entre Moscou et Washington". A contre courant de la tendance mondiale, la Bourse de Moscou a ouvert en hausse. 

09h40 : Convoi présidentiel. Conformément au protocole, Donald Trump a désormais le droit à une escorte présidentielle, note l'un de nos envoyés spéciaux.  

09h34 : "President Trump WE LOVE YOU". Tandis que les premières réactions s’égrènent après l'annonce de l'élection de Donald Trump, Clint Eastwood s'est bruyamment réjoui de la victoire de son candidat favori. "Président Trump, WE LOVE YOU", a ainsi tweeté l'acteur américain, connu pour ses positions ultra-conservatrices. "Merci Amérique", a-t-il poursuivi dans un second tweet. "Il ne me reste plus beaucoup à vivre, mais je sais à présent que ces dernières années seront belles".  

09h23 : "Ils disaient que ça ne pouvait pas arriver..." Plusieurs quotidiens américains bouclent leurs éditions, après l'annonce du résultat de l'élection. Ouvertement pro-Trump, le New York Post affiche en Une cette phrase narquoise : "ils disaient que ça ne pouvait pas arriver...". Un pied de nez aux sondeurs qui dans leur grande majorité prédisaient jusqu'à mardi soir la victoire de Hillary Clinton. 

08h50 : "Je serai le président de tous les Américains". Jamais dans la demi-mesure, Donald Trump apparaît désormais pour prendre la parole sur un air de musique grandiloquent. Ses premiers mots vont à ses partisans, qu'il remercie chaleureusement à plusieurs reprises. Avant de confirmer l'information relayée par CNN quelques minutes plus tôt : "Je viens de recevoir un appel de Madame la secrétaire d'Etat Clinton. Elle nous a félicité pour notre victoire, et je l'ai félicité pour cette campagne où elle s'est battue très vaillamment. Hillary a travaillé très longtemps et elle mérite que nous la remercions sincèrement." Il a également promis qu'il serait "le président de tous les Américains." Un défi immense, tant le pays semble profondément divisé après cette campagne particulièrement houleuse. 

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08h45 : Premiers mots. Ce n'est pas Donald Trump, mais bien Mike Pence, son co-listier, qui ouvre le bal au pupitre. "C'est une nuit historique", clame-t-il devant un parterre de cadres du parti endimanchés. "Le peuple américain a élu son nouveau champion, et j'ai du mal à m'exprimer", déclare-t-il, sous le coup de l'émotion, alors que la foule scande "USA".

08h41 : Belle joueuse. CNN annonce qu'Hillary Clinton a finalement appelé Donald Trump pour reconnaître sa défaite. 

08h36 : Premières annonces "officielles". L'agence américaine AP annonce la victoire de Donald Trump. Le candidat républicain va prendre la parole alors que les derniers résultats tardent à tomber. Une question reste en suspens : Hillary Clinton va-t-elle demander le recompte des votes ? Vu l'écart de voix assez large dans chacun des Etats, 50 000 voix au minimum, on peut en douter.

08h22 : Flottement. Alors qu'Hillary Clinton ne s'exprimera pas dans les prochaines heures, que va faire Donald Trump ? Très probable vainqueur de l'élection, il pourrait prendre la parole. Et ainsi briser la tradition selon laquelle le perdant de l'élection s'exprime en premier.

08h08 : Défection. Notre envoyé spécial au QG démocrate Xavier Yvon rapporte qu'Hillary Clinton ne viendra pas faire son discours tout de suite. John Podesta, son directeur de campagne, affirme que les résultats sont "trop serrés" pour s'exprimer dès maintenant. 

07h44 : Trump à quelques sièges de la Maison-Blanche. Les résultats de la Pennsylvanie annoncés par les médias américains sont une ultime confirmation de la tendance observée toute la nuit. Donald Trump remporte les 20 sièges de cet Etat-clé (plus les trois de l'Alaska) et compte désormais 268 grands électeurs. Ne lui manque plus que deux représentants supplémentaires au collège électoral chargé de désigner le nouveau président pour assurer la victoire.

07h33 : Onde de choc transatlantique. La France se réveille et découvre avec surprise le verdict imminent. L'occasion pour Marine Le Pen de manifester son soutien à Donald Trump, qu'elle a publiquement supporté au long de sa campagne et avec qui elle partage une même vision protectionniste de l'économie. 

De son côté, le ministre des Affaires Etrangères Jean-Marc-Ayrault ne s'est pas étendu, indiquant simplement que malgré les propos tenus par Donald Trump durant la campagne qui inspiraient "bien des inquiétudes" pour le futur, ce dernier "sera félicité s'il devient président des Etats-Unis".

Sur notre antenne, la journaliste Anne Sinclair a pour sa part eu des mots beaucoup plus forts, estimant que la victoire de Trump valait "dix Brexit à la fois".

07h28 : Amérique schizophrène. Symbole de cette Amérique divisée, un journaliste du New York Times souligne que Donald Trump risque fort d'élire résidence à Washington, une ville qui aura voté à seulement 4% pour lui.

07h18 : Le Sénat dans la besace des Républicains. Comme escompté, les Républicains conservent la majorité au Sénat, après avoir confirmé sa majorité à la Chambre des représentants. De son côté, Hillary Clinton remporte l'Etat du Maine, sans surprise là aussi. Insuffisant néanmoins pour redonner espoir au camp démocrate, tant Donald Trump mène la danse dans les derniers gros Etats où l'on dépouille encore les votes, comme la Pennsylvanie (20 grands électeurs) et le Michigan (16). 

07h04 : Huit ans de frustrations. Après deux mandats de Barack Obama, les sympathisants républicains du pays tout entier semblent évacuer huit longues années de frustrations. Ainsi, Walid Berrissoul, envoyé spécial d'Europe 1 à Raleigh, en Caroline du Nord, l'un des Etats clés empochés par Donald Trump, a recueilli plusieurs témoignages parlants. Ce qui prédomine ici, c'est le sentiment d'avoir enfin réussi à faire entendre sa voix, ses envies de contestation d'un establishment politico-médiatique estimé aussi méprisant qu'il est méprisé : "Ne croyez jamais les sondages, c'est le peuple qui a parlé ! Ne sous-estimez jamais la puissance du changement", assène un sympathisant de Trumps. Avant de conclure, fébrile : "Maintenant, nos voix sont entendues. Et c'est très excitant, c'est même historique. Ces élites qui étaient aux affaires pendant tellement d'années…et bien maintenant les citoyens ont la parole parce qu'ils sont plus conscients."

06h53 : Amertume. Invité sur Europe 1, l'écrivain Douglas Kennedy n'a pas caché son immense déception au vu de la tendance largement dessinée désormais : "Je suis malade : à côté de Trump, George W. Bush c'est Chateaubriand. Je vous laisse, je vais boire un whisky."

06h51 : Hillary Clinton remporte le Nevada. Sursaut pour la candidate démocrate, qui s'impose au Nevada et empoche ainsi les 6 grands électeurs associés. Mathématiquement, l'espoir est encore permis pour elle. Mathématiquement... 

06h37 : Chaos financier. Après le Dow Jones, c'est au tour du Nikkei et du cours de l'or de s'emballer. La bourse de Tokyo s'est effondrée, et le ministère des Finances japonais s'est réuni d'urgence, tandis que le cours de l'or a bondi de 5,4%.

06h24 : "La fin d'une époque". Les observateurs sont unanimes. La très probable victoire de Trump a une valeur historique. Parce que le candidat républicain a bousculé les codes de la campagne politique classique. Parce qu'il a divisé au sein même de son camp. Parce qu'il incarne un tout autre type de politicien, qui n'a pas fait carrière dans les partis. Sur Twitter, l'ambassadeur de France aux Etats-Unis parle de "la fin d'une époque, celle du néolibéralisme. Après (le) Brexit et cette élection, tout est désormais possible. Un monde s'effondre devant nos yeux. Un vertige."

06h20 : "Le peuple n'aime pas Hillary Clinton." Invitée sur notre antenne, Irène Finel-Honigman, proche des Clinton et professeure à Columbia, insiste sur le grand drame de la carrière d'Hillary Clinton : "Le peuple n'aime pas Hillary Clinton. C’était une campagne qui ne semblait pas être sincère, même si Hillary Clinton était sincère dans ses ambitions." L'ex-Première Dame a longtemps souffert de cette image froide de femme compétente mais trop technocratique. Elle lui joue encore des tours aujourd'hui.

06h12 : L'Iowa pour Trump, la Pennsylvanie en balance. Les résultats continuent à donner raison à Donald Trump, vainqueur dans l'Iowa (6 grands électeurs), et en ballottage favorable en Pennsylvanie, où Hillary Clinton était censée l'emporter facilement. Tous les voyants sont au vert pour le républicain, puisqu'il comptabilise un plus grand nombre de voix sur l'ensemble du territoire américain. Or, ce n'est pas toujours le cas avec le système électoral national, qui avait notamment permis à George Bush de l'emporter en l'an 2000 alors même que son concurrent Al Gore comptait 500 000 voix de plus que lui. Vous trouverez quelques explications sur le fonctionnement du scrutin ici.

06h00 : "Hillary en prison !". Il est minuit à New York, et nos équipes sur place assistent à un scénario aussi haletant qu'inattendu. La victoire de Donald Trump qui semble se dessiner met ses partisans dans un état d'euphorie, palpable dans le salon du Hilton, le grand hôtel proche de la Trump Tower où le candidat observe le déroulé du dépouillement des votes. La foule crie "nettoyons Washington" et "Hillary en prison", rapporte notre envoyé spécial Sébastien Krebs. L'ambiance est moins riante 

05h58 : La moisson se poursuit pour Trump. Le magnat américain remporte un nouvel Etat qui lui était promis, la Géorgie. Il comptabilise ainsi 18 grands électeurs supplémentaires. En parallèle, et comme à chaque élection présidentielle, de nombreux référendums se sont tenus. En Californie, la marijuana a notamment été légalisée dans le cadre d'un usage récréatif. 

05h51 : Le dénouement approche et l'incertitude s'amenuise. A bientôt minuit heure de New York, il ne reste plus que 12 Etats à dépouiller. Donald Trump est en tête dans 9 d'entre eux pour l'instant.

05h41 : Les analystes commencent à se mouiller. Au micro d'Europe 1, l'éditorialiste du New York Times Roger Cohen reconnaît sans plaisir : "C'est gagné pour Trump". Si rien n'est encore officiel, les derniers Etats où les votes sont encore dépouillés sont en effet tous acquis à la cause du milliardaire, qui devrait donc devenir le 45e président des Etats-Unis. Sauf énorme surprise. 

05h38 :  Back to business. Retour aux chiffres, avec la victoire de Donald Trump dans le Wisconsin (10 grands électeurs supplémentaires) et l'Iowa, un autre Etat-clé, tandis qu'Hillary l'emporte à Washington. 

05h32 : Frémissement autour de la Trump Tower. Les premiers groupes de supporters de Trump se massent dans les rues de New York, comme l'a observé notre envoyé spécial Sébastien Krebs. Et parmi les sympathisants, c'est souvent le même discours qui revient : "Vous vous souvenez ce qui est arrivé avec le Brexit ? La même chose va arriver ici. Vous avez vu les résultats ? Ok, rien n'est fait pour l'instant mais l'Amérique va s'élever", glisse l'un des plus fervents soutiens du milliardaire. Pendant ce temps, les robes cocktails et les costumes cravates commencent à défiler devant la Trump Tower et esquissent des "V" de la victoire.

05h27 : Hillary Clinton victime de son image d'apparatchik de la politique. Invité sur notre antenne, Roger Cohen, éditorialiste au New York Times, estime que "la plupart des Américains semblerait-il, préfèrent avoir Donald Trump à la Maison-Blanche." A ses yeux, cela signifie que les Américains craignaient de "retourner 25 ans en arrière" s'ils avaient soutenu sa rivale Hillary Clinton. Reste pour le journaliste à voir, si les résultats venaient à se confirmer, comment Donald Trump endossera ce nouveau statut de président des Etats-Unis."Cet homme a dit tout et son contraire, difficile de savoir s'il garder son style outrancier ou s'il changera d'attitude", questionne Roger Cohen.

05h12 : Ambiance étrange au QG de Trump, consternation chez Hillary Clinton. Dans la Trump Tower où le candidat républicain suit attentivement les résultats, rien n'est prévu pour célébrer une potentielle victoire, comme le rapporte notre envoyé spécial sur place.


"Rien n'est prévu pour une victoire de Donald...par Europe1fr

L'ambiance est tout aussi étrange dans le QG d'Hillary Clinton, où règne un climat de stupeur et de consternation.

05h06 : Premières conséquences des chiffres de l'élection. Il faut croire que les bons scores de Donald Trump ne plaisent pas à tout le monde. En témoigne cette courbe mesurant le nombre de recherches "émigrer au Canada" tapées sur Google aux Etats-Unis ces dernières heures. Le site de l'immigration canadienne est d'ailleurs saturé.

05h00 : La Floride aussi choisit Trump. A 23 heures pile heure locale, la Floride, plus gros Etat clé (29 grands électeurs), bascule dans le camp Trump selon AP. Hillary Clinton remporte sans surprise la Californie (55 sièges) et repasse en tête. mais la tendance est toujours à l'avantage du candidat républicain.

04h50 : Entre enthousiasme et incrédulité. Il est bientôt 23 heures heure de New York, et les électeurs de Trump exultent en Caroline du Nord. Après la victoire de leur candidat dans cet Etat clé, notre envoyé spécial Walid Berrissoul constate que les supporters du candidats républicains eux-mêmes n'en croient pas leurs yeux. "Tout le monde ici rappelle combien les sondages se sont trompés, c'est une revanche pour nous", se réjouissent les militants.

04h47 : Au tour de la Caroline du Nord de voter Trump. La Caroline du Nord a voté en sa faveur, tandis qu'Hillary Clinton a remporté la Colorado. Côté Michigan, un Etat acquis aux démocrates depuis 1988, Trump semble également pouvoir l'emporter. Ce serait une grande victoire pour le milliardaire américain, qui validerait sa stratégie de campagne axée sur la dénonciation de la mondialisation.

04h39 : "A ce stade, il est plus probable que Trump gagne." Sur notre antenne, le politologue de l'université de Columbia Donald Green tient un discours clair : "Ce soir c'est un choc profond et un scénario catastrophe, les chances de Clinton sont passées de 5 contre 1 à 2 contre 3. A ce stade, il est plus probable que Trump gagne. Il semble que même dans le Michigan, ce soit très serré. A ce stade, pour que Madame Clinton gagne, il faut qu'elle remporte le Nevada et ne perde rien d'autre. je crois que ça va être difficile." "Comparable à l'attitude des socialistes en France", conclut l'écrivain John Mac Arthur qui estime que ce succès de Trump "va de pair avec l'indifférence des élites à l'égard des ouvriers".

04h30 : Hillary Clinton remporte la Virginie. Ce devait être une victoire facile, elle a pourtant mis longtemps à se dessiner. La Virginie et ses 13 grands électeurs reviennent à Hillary Clinton, confirmation de la tendance observée en 2008 et 2012. Insuffisant néanmoins pour calmer l'inquiétude qui plane toujours dans le QG de campagne de l'ancienne secrétaire d'Etat.  

04h27 : L'Ohio dans l'escarcelle de Trump. Selon les médias américains, Donald Trump remporte les 18 grands électeurs de l'Ohio. Or, depuis 1964, tous les candidats qui ont remporté l'Ohio ont remporté l'élection. L'Ohio est un miroir de cette Amérique sinistrée économiquement, et constituée majoritairement de Blancs (80% de la population de l'Etat). 

04h24 : Trump, clivant au sein même des Républicains. Invité sur notre antenne, l'écrivain et journaliste John Mac Arthur estime qu'Hillary Clinton conserve toutes ses chances de l'emporter. Et pour cause, "il y a une base de Républicains qui refusent catégoriquement de voter pour Trump qui a complètement renversé l'ordre établi dans le parti et qui est contre le libre-échange. Or, c'est une religion chez beaucoup d'entre eux." 

04h05 : Trump, businessman avant tout. Petit instant de répit dans le décompte des votes, qui nous permet de vous proposer de lire ce portrait de Donald Trump. Un personnage excessif, à l'image d'une partie de l'Amérique, qui pourrait donc prendre le pas sur sa rivale Hillary Clinton, jugée plus froide et technocratique. 

03h54 : Un point sur les scores. Il est bientôt 22 heures heure de New York, et, sans que les résultats soient pour l'instant significatifs, Donald Trump continue de créer la surprise au fil des minutes. Il s'est assuré le soutien de 167 grands électeurs, contre 131 pour Hillary Clinton. Mais plus que les chiffres, trop partiels pour indiquer une tendance, c'est le rapport de force dans les swing states qui réjouit les soutiens du candidat républicain. Donald Trump est en effet en tête en Floride, en Caroline du Nord et dans l'Ohio.  

03h48 : Les swing states en faveur de Trump ? Hillary Clinton remporte le Connecticut, tandis que Trump s'impose en Louisiane. En attendant, Trump semble prendre le dessus en Floride et en Caroline du Nord.

03h38 : Le New York Times s'est-il Trumpé ? Depuis des semaines, le grand quotidien américain donnait à Donald Trump entre 10 et 15% seulement de chances de l'emporter. La rédaction vient cependant de publier une nouvelle estimation au vu des derniers résultats : il aurait désormais 53% de chances de devenir le 45e président des Etats-Unis. En parallèle, Hillary Clinton a posté un tweet sibyllin sur son compte, remerciant ses équipes et déclarant : "Quoi qu'il arrive ce soir, merci pour tout."

03h34 : Trump crée la surprise. Le candidat républicain, à qui on promettait la défaite, fait mieux que résister face à Hillary Clinton. Pour l'instant, il est en tête dans trois des swing states les plus importants, à savoir la Floride, la Caroline du Nord et l'Ohio. Coïncidence ou non, c'est le moment choisi par le staff du milliardaire pour amener le gâteau destiné à fêter la potentielle victoire. Autant dire qu'il vaut le détour.

03h28 : Bye bye Obama. Alors que l'actuel président américain vit ses dernières heures à la tête du pays, les invités d'Europe 1 débattent du bilan de Barack Obama. En soulignant qu'il a été contraint de vivre en cohabitation avec une Chambre des Représentants républicaine six ans durant, ce qui a compliqué la mise en oeuvre de l'Obamacare, sa grande réforme du système de santé. Pour mieux comprendre la trace que laissera le 44e président américain dans les livres d'histoire, vous pouvez vous plonger dans cet article très éclairant.  

03h25 : Donald Trump repasse en tête. Mais pour combien de temps ? Le candidat républicain vient de remporter deux Etats largement acquis à sa cause, l'Arkansas et surtout le Texas. Ces deux victoires lui permettent de reprendre la tête, avec 136 grands électeurs contre 104.

03h20 : Triste constat sur la campagne. François Clémenceau, rédacteur en chef du JDD, est invité sur notre antenne pour faire le point sur les derniers mois de campagne. Il souligne qu'elle a révélé la colère et la frustration des électeurs : "46% sont insatisfaits de la politique américaine actuelle. Jamais à ce point les électeurs américains n'ont été aussi insatisfaits de la façon dont fonctionne le gouvernement et les institutions." Il ajoute que la spécificité de cette course à la Maison-Blanche réside dans un détail : "C'est la personnalité du candidat qui a motivé les choix plus que les programmes."

03h12 : Morne ambiance au QG de Trump. Notre envoyé spécial à New York Sébastien Krebs, qui suit le décompte depuis la Trump Tower à New York, constate qu'il n'y a pas vraiment foule au QG de campagne du magnat américain. Il faut dire que Donald Trump n'est pas en pays conquis à New York, où les électeurs sont largement en faveur d'Hillary Clinton.

03h08 : Macho man. Marie Monique Steckel, directrice de l’Alliance Française à New York et invitée sur notre antenne, s'est déclarée sans hésiter en faveur d'Hillary Clinton. "D'abord parce que c'est une femme, et ensuite parce que Donald Trump a mené une campagne loufoque", justifie-t-elle, visiblement peu convaincue par les attaques permanentes du candidat républicain à l'encontre d'Hillary Clinton.

03h00 : L'écart se creuse mais le suspense reste entier. La candidate démocrate vient de remporter l'état de New York tandis que Donald Trump le Wyoming. Hillary Clinton mène dans la course à la Maison-Blanche 97 à 84.

02h51 : Les Républicains gardent la main sur la Chambre des représentants. Ce soir, les Américains n'élisent pas seulement leur président. Ils renouvellent aussi la Chambre de Représentants. Et selon les premières estimations des médias américains, les Républicains, majoritaires jusque là, conservent la majorité. Sans surprise, puisque tous les sondages d'opinion indiquaient que le rapport de force ne devait pas changer.

02h45 : Un point sur le décompte. Il est bientôt 21 heures aux Etats-Unis, et rien n'est encore vraiment dessiné outre-Atlantique. L'occasion de faire le point sur le rapport de force actuel entre les deux rivaux : pour l'instant, Hillary Clinton mène, 68 grands électeurs à 66. Donald Trump vient de remporter pour sa part la Caroline du Sud et l'Alabama.  

02h40 : La politique US pour les nuls. Pour les plus courageux d'entre vous, pour mieux comprendre à quel point le résultat de la Floride est important dans la course à la Maison-Blanche, nous vous proposons de vous replonger dans cet article qui vous éclairera sur le système électoral un peu particulier de la présidentiel américaine

02h36 : Un revival de 2000 ? Aux Etats-Unis, le scénario n'est pour l'instant pas sans rappeler celui de l'élection de 2000, lorsque George Bush avait emporté l'élection contre Al Gore grâce à une très courte victoire en Floride, après recompte des votes. Un traumatisme dans la mémoire politique de la "plus grande démocratie du monde". 

02h27 : George W. Bush pas fan de Trump. Le dernier président républicain à avoir exercé (entre 2000 et 2008) s'est bien rendu aux urnes en compagnie de son épouse. Mais le couple a voté blanc, peut-être par rancoeur. Il faut dire que Donald Trump avait évincé le jeune frère de George, Jeb, candidat à la primaire républicaine.

02h20 : Toujours aussi indécis en Floride. Alors que le décompte se poursuit dans le plus important des "swing states", les électeurs de Floride continuent à entretenir le suspense. CNN livre le décompte en temps réel, et il est très serré. Trump devance Clinton de... 28 voix seulement ! 90% des bulletins ont été dépouillés.

02h13 : Marco Rubio réélu en Floride. Le poids lourd républicain Marco Rubio a de son côté été réélu sénateur de Floride. Lors des primaires républicaines, il avait subi un affront dans son propre fief, en étant battu par Donald Trump en mars dernier.

02h04 : Clinton inverse la vapeur (68-66). À la faveur d'une nouvelle salve de résultats, l'ancienne Secrétaire d'État repasse devant son adversaire, en remportant notamment l'Illinois (20 grands électeurs), le New Jersey (14) ou encore le Massachussets (11). 

01h56 : 33-3 pour Trump. Et de quatre. Après l'Indiana, le Kentucky et la Virginie-Occidentale, c'est la Caroline du Sud qui s'est parée du rouge républicain, soit 9 grands électeurs supplémentaires pour le New-yorkais.

01h48 : Encore un peu de patience... Si Trump mène la danse pour le moment avec 24 grands électeurs contre 3 seulement pour Clinton, il va falloir attendre un peu pour connaître le nom du vainqueur. Et peut-être même beaucoup. Lors des quatre derniers scrutins, l'heure de vérité est arrivée bien tard...

1976 : 09h31

1980 : 02h15

1984 : 02h02

1988 : 03h17

1992 : 04h48

1996 : 03h00

2000 : le 12 décembre

2004 : 17h19

2008 : 05h00

2012 : 05h17

01h33 : Cinq de plus pour Trump ! Le milliardaire républicain remporte cinq nouveaux grands électeurs, grâce à la Virginie-Occidentale, indique CNN. En Caroline du Nord (15) et dans l'Ohio (18), les résultats restent incertains, mais pas forcément serrés.

01h24 : Et la Floride, alors ? La Floride, véritable État-clé de cette élection, n'a pas encore livré son vainqueur. Les résultats sont attendus autour de 02h00, mais les premières estimations commencent à sortir, certains bureaux de vote ayant déjà fermé leurs portes. Trump y serait légèrement en tête pour le moment, bien que les dés sont encore loin d'être jetés.

01h07 : Premiers résultats... en faveur de Trump. Donald Trump a remporté le Kentucky (8 grands électeurs) et l'Indiana (11), l'État d'origine de son colistier Mike Pence, et sa rivale démocrate Hillary Clinton a remporté le minuscule Vermont (3 grands électeurs), fief de son ancien rival des primaires Bernie Sanders, selon les premiers résultats encore très partiels des chaînes de télévision. Pas de grande surprise pour l'instant, ces États étant traditionnellement acquis à leur parti, ce qui laisse entier le suspense sur l'issue du scrutin. En revanche, les résultats ne sont pas encore déterminés pour la Géorgie, la Caroline du Sud et la Virginie, les autres États qui ont été les premiers à fermer leurs bureaux de vote à 01h00.

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01h00 : Les premiers États livrent leur verdict. Les bureaux de vote ont fermé à 01h00 dans six États de l'est des Etats-Unis, dont la Virginie et la Géorgie, qui seront cruciaux dans la course à la Maison-Blanche.

00h57 : Fusillade en Californie. Une fusillade a eu lieu près d'un bureau de vote dans la ville d'Azusa, en Californie, faisant un mort et trois blessés selon les pompiers. D'après les médias locaux, un bureau de vote proche de l'incident a été placé en confinement. D'après la porte-parole des pompiers, trois personnes ont été transportées à l'hôpital avec des blessures par balle, tandis qu'une autre personne a succombé à ses blessures en arrivant à l'hôpital.

00h55 : On n'est pas couché. Selon un journaliste de CNN, relayant une information du directeur de campagne d'Hillary Clinton, le scrutin serait très très serré en Caroline du Nord, à tel point que le résultat pourrait ne pas tomber ce soir.

00h48 : Les premiers votants en hausse. Quelque 15% des Américains qui se sont rendus aux urnes ce mardi ont dit que c'était la première fois qu'ils votaient pour ce type de scrutin, selon des premières indications d'un sondage Reuters/Ipsos, contre un total de 9% lors de l'élection de 2012. L'enquête, menée auprès de quelque 35.000 personnes, montre également que 13% d'entre eux avaient attendu la dernière semaine de la campagne pour trancher entre la candidate démocrate et son concurrent républicain, contre une part de 9% en 2012.

00h35 : Les Américains ont peur. Les télévisions diffusent leurs premiers sondages sortis des urnes, qui sont à prendre avec précaution. Mais un sentiment se dégage : l'anxiété. 53% des électeurs se disent ainsi effrayés à l’idée d’une présidence d’Hillary Clinton ; 58% si cela devait être Donald Trump.

00h29 : Premiers dépouillements. Les premiers bulletins commencent à être dépouillés dans l'Indiana et le Kentucky, où la plupart des bureaux ont fermé, vers minuit. Sans grande surprise, la tendance semble favorable à Donald Trump dans ces deux États. Ailleurs, de longues files d'attente s'étendent encore, notamment en Floride où les télévisions commentent la flambée apparente du vote hispanique. Les latinos, qui ne représentaient que 12% des votants en 2012, devraient largement peser sur le résultat final.

00h21 : Les "Swing States" sont la clé. Dans une dizaine d’États, le résultat est plus incertain. Et certains d'entre eux vont être scrutés avec une attention toute particulière, comme la Floride (29 grands électeurs), l'Ohio (18) ou la Caroline du Nord (15). Si Donald Trump perd la Caroline du Nord (fin du vote à 1h30), ses chances se compliqueraient sérieusement. S’il échoue à rassembler la Floride (fin du vote à 2h00), ce serait alors quasiment mission impossible.

Infographie-des-Swing-States_reference

00h12 : Sur le papier, avantage Clinton. À en croire les derniers sondages, Hillary Clinton est favorite pour succéder à Barack Obama. Cette longueur d’avance, la candidate démocrate l’a aussi en raison de l’historique américain. Depuis 1992, 18 États ont systématiquement voté bleu. À eux seuls, ils concentrent 242 grands électeurs. Sur la même période, treize États ont toujours choisi le camp républicain, mais ceux-ci ne représentent que 102 grands électeurs.

00h05 : Objectif 270. C'est le nombre magique après lequel courent les deux candidats à la Maison-Blanche. Pour emporter l'élection présidentielle américaine, Hillary Clinton et Donald Trump doivent en effet convaincre 270 grands électeurs sur un total de 538.

00h00 : Money time !  Ça y est, le compte à rebours est lancé ! Dans quelques heures, les États-Unis auront un nouveau président. La rédaction d'Europe 1 vous fait suivre ces moments décisifs en direct. 

NB : Les heures indiquées dans notre article sont en heure française. Il faut retrancher six heures pour avoir l'heure de Washington et de New York.