PHOTOS - Trump dans les ruines de Paradise, dévastée par les flammes

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© SAUL LOEB / AFP
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avec AFP
Dans la ville californienne, devenue le symbole de l’incendie le plus meurtrier de l’histoire de l’Etat américain, le président des Etats-Unis a fait part de sa tristesse face au spectacle de désolation.

Fumée épaisse, maisons en ruines, voitures calcinées : Donald Trump a assisté à un spectacle de désolation à Paradise, petite ville presque totalement rasée par l'incendie le plus meurtrier de l'histoire de la Californie. Le visage grave sous sa casquette "USA", le président américain, qui ne portait pas de masque malgré l'épaisse fumée qui enveloppe toujours la région, a constaté l'ampleur des dégâts aux côtés de la maire de Paradise, Jody Jones.

Le nombre de morts ? "Personne ne sait véritablement à ce stade". "C'est très triste à voir", a-t-il déclaré après avoir passé une vingtaine de minutes dans un camp de mobile-homes, où seul un drapeau américain apportait une touche de couleur au milieu des cendres. "En ce qui concerne le nombre de morts, personne ne sait véritablement à ce stade, il y beaucoup de personnes portées disparues", a-t-il ajouté.

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Le "Camp Fire" a ravagé près de 60.000 hectares dans le nord de la Californie. Cinq morts supplémentaires ont été comptabilisés samedi soir, portant le bilan à 76 personnes tuées dans l'incendie, selon les autorités. Et plus de 1.000 personnes sont encore portées manquantes.

"Je veux un super climat et nous allons l’avoir". Le feu, qui a débuté il y a dix jours et est désormais maîtrisé sur 55% de sa surface, a détruit près de 10.000 maisons et plus de 2.500 autres bâtiments. Interrogé sur le fait de savoir si cette visite avait fait évoluer sa position sur le changement climatique, le président américain a répondu: "Non, non, j'ai un avis tranché. Je veux un super climat et nous allons l'avoir".

Dès les premiers jours de l'incendie meurtrier, Donald Trump a dénoncé la mauvaise gestion des forêts par les autorités du "Golden State", oubliant que celles-ci sont en majorité sous le contrôle de l'Etat fédéral. Le président américain a aussi menacé de couper les fonds fédéraux alloués à la lutte contre les incendies. Samedi, juste avant son départ, il a de nouveau enfoncé le clou : "Il nous faudra de la gestion différente, je dis cela depuis longtemps". Le réchauffement climatique a "peut-être un peu contribué" à la progression fulgurante des flammes, mais "le plus gros problème, c'est la gestion" des forêts, avait-il expliqué la veille sur Fox News.