Maroc : un "partisan" de Daech lié à une cellule en France arrêté

La police marocaine a interpellé un agent de liaison de Daech en contact avec une cellule française. (illustration)
La police marocaine a interpellé un agent de liaison de Daech en contact avec une cellule française. (illustration) © REMY GABALDA / AFP PHOTO / AFP
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avec AFP
Un partisan de Daech a été arrêté au Maroc : il est suspecté d'avoir servi d'agent de liaison entre le groupe terroriste et la cellule qui prévoyait de commettre un attentat en France le 1er décembre.

Un "partisan" du groupe Etat islamique qui servait d'agent de liaison avec une cellule accusée d'avoir voulu commettre un attentat en France a été arrêté au Maroc, ont annoncé samedi les autorités marocaines. "A la suite du démantèlement par les services de sécurité français en date du 19 novembre 2016 d'une cellule terroriste affiliée à l'organisation dite Etat islamique, le Bureau central d'investigations judiciaires, a arrêté un élément dangereux partisan" de l'EI, a indiqué dans un communiqué le ministère marocain de l'Intérieur. 

Il a reçu des instructions de Daech. Cet homme, dont l'identité n'a pas été dévoilée, "servait d'agent de liaison entre le commandement des opérations extérieures" de Daech basé dans la zone irako-syrienne et une personne de la cellule française démantelée, selon les autorités marocaines. Il a rencontré des émissaires de l'EI "à la frontière entre la Turquie et la Syrie qui lui ont communiqué des instructions du commandement de Daech pour les transmettre à l'un des éléments arrêtés sur le territoire français qui préparaient des attaques terroristes", poursuit le ministère de l'Intérieur.

Attentat déjoué en France. n attentat "envisagé de longue date" et qui aurait visé une cible en région parisienne le 1er décembre avait été déjoué le week-end du 19 et 20 novembre en France avec l'arrestation de sept hommes à Strasbourg et Marseille, avait affirmé le ministère français de l'Intérieur. Deux d'entre eux avaient ensuite été relâchés. Les cinq autres, quatre Français et un Marocain, avaient fait allégeance à l'EI, selon les enquêteurs français. Le procureur de la République de Paris François Molins avait indiqué le 25 novembre que ces hommes étaient en contact avec "un donneur d'ordre dans la zone irako-syrienne".