Le Sénat américain adopte de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord

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Le Sénat américain. Image d'illustration. © SAUL LOEB / AFP
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avec AFP
Une loi de sanctions, adoptée à l'unanimité mercredi au Sénat, doit désormais être présentée à la Chambre des représentants.

Le Sénat des Etats-Unis a adopté mercredi de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord en réaction à son quatrième essai nucléaire, une loi que la Chambre des représentants doit maintenant approuver.

Des blocages aux Nations-Unies. Les sénateurs ont à l'unanimité (96 voix contre zéro) en faveur du texte, qui rend obligatoires des sanctions existantes contre toute personne ou entreprise aidant le régime de Pyongyang, notamment dans l'acquisition de matériaux pour fabriquer des armes de destruction massive. "Ce régime dictatorial doit apprendre que ses actions auront des conséquences", a déclaré le président de la Chambre, Paul Ryan. Les parlementaires américains se disent frustrés par les blocages aux Nations unies, par l'allié chinois, après un quatrième essai nucléaire de la Corée du Nord le 6 janvier, et la mise en orbite d'une satellite ce week-end

Pénalités obligatoires. La Corée du Nord est déjà soumise à toute une panoplie de sanctions internationales et américaines, adoptées après ses trois précédents essais nucléaires, en 2006, 2009 et 2013. La nouvelle loi que les parlementaires américains veulent adopter durcirait le régime de sanctions américaines en rendant obligatoires des pénalités qui sont aujourd'hui laissées à la discrétion du président. Les sanctions incluent la saisie d'actifs, l'interdiction de visas et le refus de contrats publics américains.

Ventes de technologie ou de matériaux. Les activités qui peuvent être sanctionnées incluent l'importation en Corée du Nord de biens, technologies, services ou activités de conseil sur les armes de destruction massive et les missiles; l'importation de produits de luxe; des violations des droits de l'homme; le blanchiment d'argent, le trafic de stupéfiants et de contrefaçons; la vente de métaux précieux, de graphite, acier, charbon ou autres matériaux servant à des programmes militaires ou de prolifération; toute activité de cyber-terrorisme ou "cyber-vandalisme".