La Russie a mené plus de 60 raids visant l'EI à Palmyre dans la nuit de samedi (ministère)

avion russe, syrie crédit : Vadim Grishankin / RUSSIAN DEFENCE MINISTRY / AFP - 1280
Les djihadistes du groupe État islamique ont quitté Palmyre © Vadim Grishankin / RUSSIAN DEFENCE MINISTRY / AFP
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avec AFP , modifié à
Ces frappes aériennes auraient permis de tuer plus de 300 membres du groupe État islamique et de (re)libérer la cité antique.

Les avions-bombardiers russes ont mené plus de 60 raids dans la nuit à Palmyre (en Syrie) contre le groupe État islamique, interrompant leur offensive dans la cité antique, a annoncé dimanche le ministère russe de la Défense.

Plus de 300 membres de l'EI tués. "Les avions de l'armée de l'Air russe ont mené 64 attaques aériennes contre des positions, des convois et des regroupements" de membres de l'EI, indique un communiqué du ministère russe. "Au cours de la nuit, des troupes du gouvernement syrien avec un soutien actif de l'armée de l'Air russe ont mis en échec toutes les attaques terroristes à Palmyre", précise le communiqué.

"Les assaillants ont utilisé des voitures piégées avec des kamikazes, des véhicules blindés et de l'artillerie". Les frappes aériennes russes ont permis de tuer plus de 300 membres de l'EI et de détruire 11 chars et 31 véhicules, a précisé le ministère russe de la Défense.

Palmyre au centre de la bataille. Plus tôt dimanche, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) basé en Grande-Bretagne avait affirmé que les djihadistes de l'EI s'étaient retirés sous la pression des raids russes de Palmyre, ville dont ils s'étaient de nouveau emparés samedi. L'EI avait pris le contrôle de Palmyre en mai 2015 et en avait été chassé en mars dernier par le régime syrien avec l'aide de la Russie. La ville, située dans le centre de la Syrie, est classée au patrimoine mondial de l'Humanité.

Le retour de l'EI à Palmyre était intervenu alors que l'armée du régime resserre l'étau sur les rebelles assiégés à Alep-Est, qu'elle contrôle désormais 85%. L'Assemblée générale de l'ONU a demandé vendredi un cessez-le-feu immédiat à Alep tandis que Washington qualifiait de "crimes de guerre" l'offensive du régime syrien.