Après l'envoi de colis explosifs, Donald Trump appelle au rassemblement mais charge les médias

Donald Trump a déclaré que les médias se devaient d'utiliser "un ton courtois et de cesser les hostilités sans fin".
Donald Trump a déclaré que les médias se devaient d'utiliser "un ton courtois et de cesser les hostilités sans fin". © MANDEL NGAN / AFP
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Europe1.fr avec AFP , modifié à
Le président américain Donald Trump a de nouveau condamné mercredi soir l'envoi de colis explosifs à plusieurs de ses détracteurs, dont la chaîne CNN, tout en appelant les médias à "cesser les hostilités".

Après l'émotion qui a suivi l'envoi de bombes artisanales à des détracteurs de Donald Trump, la politique a vite repris ses droits : le président américain a appelé mercredi au rassemblement mais a souligné la "responsabilité" des médias dans la détérioration du climat actuel, tandis que des démocrates accusaient le républicain d'attiser la violence.

"Une attaque contre notre démocratie". Donald Trump a jugé que "tout acte ou menace de violence politique" était "une attaque contre notre démocratie elle-même". En quelques heures, plus tôt dans la journée, six alertes au colis suspect se sont succédé, de New York à la Floride en passant par Washington, sans compter une fausse alerte en Californie, créant un climat de psychose. Aucune victime n'a été signalée mais les polices locales et fédérales ont été placées en état d'alerte. Le maire et le gouverneur de New York ont dénoncé une "volonté de terroriser".

Le "ton négatif" des médias doit cesser. "Le gouvernement fédéral mène une enquête agressive et nous allons trouver les responsables et les présenter à la justice. Très rapidement j'espère", a déclaré le président lors d'un meeting de campagne dans le Wisconsin. Mais il a aussi affirmé que les médias se devaient d'utiliser "un ton courtois et de cesser les hostilités sans fin et les histoires et attaques négatives constantes et souvent fausses". "Ils doivent arrêter", a-t-il insisté. "Nous sommes à 13 jours d'élections très, très importantes", a-t-il encore dit en référence aux législatives de mi-mandat du 6 novembre.