Des voitures utilisées par le pape François mises aux enchères pour aider les réfugiés syriens

Lundi, dans la matinée, le prix de l'une des voitures avait déjà atteint plus de 7.000 euros.
Lundi, dans la matinée, le prix de l'une des voitures avait déjà atteint plus de 7.000 euros. © TIZIANA FABI / AFP
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avec AFP , modifié à
Des autos utilisées par François aux Journées Mondiales de la Jeunesse ont été mises en vente pour aider les réfugiés syriens.

Trois voitures utilisées aux Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) par le pape François ont été mises aux enchères lundi par Caritas-Pologne pour offrir une clinique mobile aux réfugiées syriens. "Le bénéfice sera destiné, conformément au souhait du pape François, à financer l'achat d'une clinique mobile pour soigner les réfugiés syriens au Liban", a déclaré Agnieszka Homan, une responsable de Caritas Polska.

Utilisées à Cracovie et Auschwitz. Les voitures VW Golf bleu marine avec des plaques d'immatriculation "K1 POPE", "K2 POPE" et "K3 POPE" ont toutes les trois des certificats spécifiant leur parcours avec le pape à bord. La voiture que le pape a empruntée pour se rendre de Cracovie au sanctuaire marial de Jasna Gora à Czestochowa suscite plus d'intérêt auprès des acheteurs en ligne que celle utilisée lors de sa visite dans l'ancien camp de la mort nazi d'Auschwitz-Birkenau. Son prix a rapidement atteint 30.100 zlotys, (près de 7.000 euros) après sa mise en vente lundi dans la matinée. Les enchères se poursuivront jusqu'au 9 octobre.

Aider "ceux qui fuient la guerre". Lors des JMJ qui ont rassemblé du 27 au 31 juillet en Pologne plusieurs centaines de milliers de jeunes catholiques du monde entier, le pape a lancé un appel fervent à aider "ceux qui fuient la guerre et la faim", abordant la question des réfugiés, sujet délicat pour Varsovie. Caritas-Pologne, organisation humanitaire de l'Église catholique, a déjà vendu plusieurs cadeaux que le pape a reçus lors des JMJ, dont notamment une paire de chaussures qu'un acquéreur a payée 28.000 zlotys (6.500 euros), a raconté Agnieszka Homan.