Les attentats de Charlie Hebdo en janvier et du 13 novembre ont marqué 2015. Le reste du monde a aussi connu son lot de nouvelles terribles mais parfois aussi plus heureuses. Europe1.fr revient sur ces événements qui ont marqué l’actualité internationale en 2015.
Le terrible séisme au Népal
Près de 9.000 personnes ont péri dans un tremblement de terre qui a touché le Népal et principalement la capitale Katmandou et ses environs, au mois de mars. Des villages entiers ont été rayés de la carte. Une réplique du séisme de 7.3 sur l’échelle de Richter a touché le pays deux mois plus tard, faisant à nouveau de nombreuses victimes.
La visite historique du pape à Cuba
Le pape François s’est rendu, en septembre, à Cuba. Une visite historique pour le souverain pontife qui a joué un rôle de premier plan dans le réchauffement entre les Etats-Unis et l’île communiste, après plus d'un demi-siècle d'hostilité.
Depuis l’annonce du rapprochement diplomatique, de nombreuses étapes ont été franchies. Les deux pays ont par exemple conclu un accord sur l'établissement de liaisons aériennes commerciales régulières, qui étaient suspendues depuis des décennies.
Les attentats de Sousse et du Bardo
Le 18 mars dernier, un attentat contre le musée du Bardo à Tunis a fait 22 morts dont 21 touristes étrangers. Le 26 juin, une autre attaque contre un hôtel à Sousse a, elle, coûté la vie à 38 personnes dont 30 Britanniques. Deux attaques revendiquées par l’organisation Etat islamique.(Photo)
Le crash de la Germanwings
C’est sûrement l’un des évènements les plus marquants de l’année, le crash de l’Airbus A320 de la compagnie Germanwings, filiale du groupe Lufthansa, le 24 mars dernier. Rapidement l’enquête montre qu’il ne s’agit pas d’un accident, mais que le copilote de l’avion Andreas Lubitz a projeté l’appareil, qui effectuait la liaison entre Barcelone et Düsseldorf, contre un pan de montagne dans les Alpes françaises. Il n’y a aucun survivant parmi les 144 passagers et 6 membres d'équipages.
La victoire d’ Aung San Suu Kyi en Birmanie
La prix Nobel de la paix, Aung San Suu Kyi, remporte une écrasante victoire aux élections législatives en Birmanie. Après avoir passé près de 30 ans en prison pour avoir lutter contre la junte militaire, l’opposante est donc propulsée à la tête d’un pays qui n’a quasiment jamais connu la démocratie. En fait, Aung San Suu Kyi elle-même ne peut pas devenir président en raison d'une Constitution héritée de la junte qui interdit la fonction suprême à toute personne ayant des enfants étrangers, mais c'est elle qui négocie dans en coulisses.
Aung San Suu Kyi représente un espoir considérable pour les millions de Birmans, après des décennies de répression et d'asphyxie de l'économie par un régime paranoïaque. L'étau avait déjà commencé à se desserrer depuis l'autodissolution de la junte en 2011. Ses héritiers aujourd'hui encore aux commandes ont promis de jouer le jeu du passage de relais.
La prise de la cité antique de Palmyre par Daech
© AFP
Après plus de quatre mois de combats menés par les forces kurdes avec le soutien des frappes de la coalition conduite par les Etats-Unis, Daech est chassé de la ville syrienne de Kobané, le 26 janvier.
Mais cette victoire a rapidement été effacée par la prise, au mois de mai, de la cité antique de Palmyre, située au centre de la Syrie, par Daech. L’organisation terroriste a ensuite étendu son rayon d'action à la Libye, où elle contrôle depuis juin Syrte, ville natale de Mouammar Kadhafi.
L’entrée de la Russie dans le conflit syrien
Après plus de trois ans de guerre civile, le conflit syrien prend une nouvelle tournure en septembre 2015 avec le début d’une intense campagne aérienne menée par la Russie pour venir en aide au régime de son allié Bachar al-Assad. Si la Russie affirme viser les groupes djihadistes, elle est accusée par les rebelles et des pays occidentaux de viser des groupes non djihadistes et de faire des victimes civiles.