Attentat de Londres : l'inquiétude de la famille du dernier Français disparu

Xavier Thomas 1280 Capture Facebook
© Capture Facebook
  • Copié
Justin Morin, Caroline Philippe, édité par A.H. , modifié à
Le Français Xavier Thomas est toujours porté disparu depuis l'attentat sur le London Bridge, samedi. Sa famille est extrêmement inquiète et déplore un manque d'informations.
TÉMOIGNAGE

"Nous n'avons malheureusement aucune nouvelle de mon beau-frère Xavier Thomas." Dans un message posté mardi soir sur Facebook, la belle-sœur de ce Français, disparu depuis l'attentat de Londres, ne dit rien de plus. Que ce soit du côté de la police ou de l'ambassade française en Grande-Bretagne, aucune information ne filtre. Personne ne communique, pas même à la famille, qui explique pourtant avoir subi de longs entretiens.

"Mon père est bien quelque part !"  Ce silence commence à agacer la fille de Xavier Thomas. Noémie, âgée de 24 ans, est "dans l'incompréhension totale". "Je ne comprends pas comment on peut rester sans nouvelle d'une personne pendant deux, trois jours. C'est impossible que mon père ait disparu. Il est bien quelque part ! Je ne comprends pas qu'on ne puisse pas m'informer", confie-t-elle au micro d'Europe 1. "D'après ce que j'ai compris, ils n'ont pas pu identifier tout le monde pour l'instant, il y a encore des corps dans les hôpitaux. Donc j'attends. J'espère juste qu'il va bien, et qu'il va vite nous donner des nouvelles."

Son corps projeté dans la Tamise ? Sa photo circule dans les hôpitaux de la capitale anglaise. Au moment de l'attaque, Xavier Thomas était avec sa compagne, Christine Delcros, en train de marcher sur le London Bridge. Elle s'est faite violemment percuter par la camionnette des terroristes. Grièvement blessée, elle est aujourd'hui dans un état stable. Elle n'a en revanche aucun souvenir de ce qui a pu arriver à Xavier Thomas. "Nous craignons que la collision avec la camionnette l'ait projeté dans la Tamise", écrit sa belle-sœur sur Facebook, avant de conclure : "Plus le temps s'écoule, plus on redoute le pire".