Angola : l'auteur présumé du meurtre d'un Français arrêté

drapeau Angola, drapeau angolais crédit : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP - 1280
La police angolaise a annoncé avoir arrêté l'individu impliqué dans la mort d'un ingénieur français en 2016. © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
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avec AFP
Un "individu impliqué dans la mort d'un citoyen français a été arrêté", a annoncé vendredi le chef de la police de la région dans laquelle le corps de l'ingénieur Benoit Jacques Nayme a été découvert en 2016.

La police angolaise a annoncé avoir arrêté l'auteur présumé du meurtre d'un ingénieur français retrouvé mort à son domicile en décembre 2016 dans la région du Cabinda, dans le nord-ouest de l'Angola, a rapporté vendredi la télévision nationale angolaise (TPA).

Le meurtrier présumé arrêté. "L'individu impliqué dans la mort d'un citoyen français appelé Benoit Jacques Nayme a été arrêté", a déclaré le chef de la police pour la région du Cabinda, Florancio de Monica, à la TPA. Le superintendant de Monica n'a donné aucun autre détail sur l'identité ou les mobiles du crime.

La victime retrouvée rouée de coups. Benoît Nayme travaillait depuis 2014 en Angola au sein de l'entreprise française de chaudronnerie Friedlander (groupe Ortec), sous-traitante du pétrolier américain Chevron. Le jeune homme, âgé de 26 ans, a été retrouvé mort, roué de coups, dans la nuit du 30 novembre 2016 dans sa maison du Cabinda, une enclave angolaise aux frontières du Congo et de la République démocratique du Congo (RDC). La police angolaise avait initialement envisagé l'hypothèse d'un cambriolage qui a mal tourné avant d'orienter son enquête sur la piste d'un homicide.

Une coopération franco-angolaise. Mécontente des progrès de l'enquête locale, la famille de la victime, originaire de Saint-Etienne, dans le centre de la France, s'est mobilisée pour que les autorités françaises fassent pression sur l'Angola. Une enquête judiciaire a également été ouverte en France sur cette affaire, confiée à une juge d'instruction parisienne. En avril dernier, le président angolais Joao Lourenço avait autorisé par décret le parquet général de son pays à coopérer avec les autorités judiciaires françaises pour éclaircir les circonstances de la mort du jeune ingénieur.