Afghanistan : fin de l'attaque à Kaboul, les assaillants tués

Des combats se déroulaient dans Kaboul mardi matin. Image d'illustration.
Des combats se déroulaient dans Kaboul mardi matin. Image d'illustration. © SHAH MARAI / AFP
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avec AFP , modifié à
Six civils et soldats ont été blessés mardi, selon le commandant de la garnison de Kaboul.  

Les forces de sécurité afghanes ont mis fin à une attaque qui a duré plus de six heures mardi dans Kaboul, tuant deux assaillants, a appris mardi l'AFP de source militaire. 

"Six civils et soldats ont été blessés. Les deux assaillants ont été tués. L'ennemi tirait des obus de mortier", a déclaré le général Murad Ali Murad, commandant de la garnison de Kaboul, lors d'une conférence de presse.

Alors que l'Afghanistan attendait encore une réponse des talibans à l'offre de cessez-le-feu du président Ashraf Ghani, au moins une dizaine de roquettes sont tombées sur la capitale, comptait ce matin un journaliste de l'AFP. Un autre reporter a vu des hélicoptères militaires tirer à proximité d'une mosquée de la vieille ville de Kaboul, ainsi qu'une forte présence sécuritaire près du stade de la capitale.

L'attaque n'a pas été revendiquée. "Un groupe de terroristes a pris le contrôle d'un bâtiment de Reka Khana (vieille ville) et tiré plusieurs roquettes en direction de Kaboul", avait déclaré dans un premier temps le porte-parole du ministère de l'Intérieur Najib Danish. 

Aucun groupe n'a pour l'instant revendiqué cette attaque, qui intervient au premier jour de la fête musulmane de l'Aïd.

Les talibans n'ont pas encore répondu à l'offre de cessez-le-feu. L'Afghanistan attendait toujours mardi la réponse des talibans à une offre de cessez-le-feu de trois mois faite dimanche soir par le président Ghani. L'administration afghane a supprimé "tous les obstacles" à la paix, avait-il affirmé, "exhortant" les talibans "à se préparer à des discussions de paix basées sur les valeurs et principes islamiques". Le groupe État islamique, très actif sur Kaboul, n'avait toutefois pas été mentionné par Ashraf Ghani.