Les Etats-Unis ont une nouvelle fois tenu à rejeter, mercredi, tout lien dans l'affaire du physicien iranien, Shahram Amiri. Ce dernier, qui devrait arriver en Iran jeudi matin, assure avoir été enlevé par les services secrets américains en juin 2009 en Arabie saoudite. "Personne ne l'a forcé à venir ici et personne ne l'a forcé à partir", a assuré le porte-parole du département d'Etat, Philip Crowley, ajoutant que le scientifique s'était trouvé outre-Atlantique "en tant que citoyen privé". Et de conclure, pressé de questions par les journalistes: "Je ne parlerai plus de M. Amiri. Il a quitté les Etats-Unis. A lui de décider s'il veut parler de ses expériences ici. Je vous ai donné tout ce que je pouvais vous donner".