Iran: Amnesty craint l'exécution d'une femme

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L'ONG Amnesty International a demandé à l'Iran d'annuler la condamnation à mort de la petite amie d'un ancien champion de football iranien, reconnue coupable du meurtre de son épouse, après que des médias ont fait état d'une exécution imminente. Des médias iraniens ont indiqué que l'avocat de Khadijeh Jahed, connue sous le prénom de Shahla, a été officiellement informé qu'elle serait exécutée à l'aube mercredi à la prison d'Evine, à Téhéran, selon l'organisation basée à Londres. Shahla Jahed avait été condamnée à mort en juin 2004 pour le meurtre de la femme de l'ex-joueur vedette Nasser Mohammad Khani, selon Amnesty. Elle était ensuite revenue sur ses aveux, mais sa peine avait été confirmée par la Cour suprême. "On doit épargner l'exécution à Shahla Jahed", indique dans un communiqué le directeur d'Amnesty pour le Moyen Orient, Malcolm Stuart, parlant de "châtiment inhumain". "Il y a de bonnes raisons de penser qu'elle ait pu être condamnée à tort", ajoute-t-il.