Le juge espagnol Ramon Saez Valcarcel a estimé samedi à Buenos Aires que son confrère Baltazar Garzon, dans l'attente d'être jugé pour avoir enquêté sur les crimes amnistiés du franquisme, était victime d'une "persécution" montrant les limites de la transition espagnole. "La persécution contre Garzon a approfondi des contradictions qui existaient, a rendu visible l'invisible, une transition (démocratique) qui a été présentée en Espagne comme un modèle (mais) qui est un modèle d'injustice et d'impunité", dit-il samedi dans les pages du journal Pagina 12 en Argentine où il a participé à un séminaire.