Omar Souleïmane, nommé ce week-end vice-président égyptien, a annoncé lundi soir qu'Hosni Moubarak lui avait demandé d'entamer un dialogue avec tous les partis politiques.
Il a précisé lors d'une intervention télévisée que ce dialogue porterait notamment sur des réformes constitutionnelles et législatives, une des exigences des manifestants. Le chef des renseignements égyptiens, qui est âgé de 74 ans, a été promu samedi à la vice-présidence, un poste qu'Hosni Moubarak avait laissé vacant depuis son accession à la tête de l'Etat, en 1981.
Un peu plus tôt dans la soirée, l'armée, dont est issu Souleïmane, a annoncé qu'elle ne recourrait pas à la force contre les manifestants et que la liberté d'expression était garantie.