L'armée égyptienne n'a pas tiré à balles réelles pour disperser des manifestants coptes le 9 octobre au Caire, a déclaré mercredi un membre de la commission chargée de faire la lumière sur ces violences qui ont fait 28 morts et plus de 200 blessés. "La majorité des témoins disent que l'armée n'a pas tiré à balles réelles", a assuré Hafez Abou Saeda, responsable du Conseil national pour les droits de l'homme, parrainé par le gouvernement, qui a mis en place cette commission.
Il a cependant ajouté qu'une enquête indépendante était nécessaire pour établir ce qui s'est exactement passé et a déploré le manque de coopération de l'armée, qui a notamment refusé de donner l'identité de certaines victimes.