L'accès à bord des bateaux de croisière de Costa fait l'objet de "contrôles très stricts", a affirmé lundi le groupe propriétaire du Concordia, qui a fait naufrage il y a 10 jours en Italie, tout en démentant la présence de "clandestins" sur les navires. "Toute personne qui part sur le navire est enregistrée sur le système de bord de façon nominative", a indiqué la compagnie, basée à Gênes, dans un communiqué.
En outre, "au moment de l'accès au navire, une photo du visage des passagers est prise et combinée à un code barre d'identification présent sur la carte d'embarquement" remise à bord, a précisé Costa, en soulignant que "personne ne peut déroger à cette procédure. "En cas d'infractions, la compagnie prend des mesures disciplinaires sévères", selon Costa.
"Les listes exactes de toutes les personnes embarquées et parties (passagers, équipage et éventuels techniciens) sont communiquées au siège de la compagnie juste après le départ" du navire, a ajouté Costa.
Par ailleurs, le groupe a démenti de façon "catégorique la rumeur selon laquelle pouvaient se trouver à bord des 'travailleurs clandestins'". Costa Croisière a dit "appliquer les normes de sécurité et responsabilité maximums et a obtenu les certifications internationales" le prouvant.