Arrivée au Japon lundi, l'équipe de la Sécurité civile envoyée par la France se dirige désormais vers le Nord. Les personnels de la sécurité civile, 103 personnes, militaires, sapeurs-pompiers de Paris et territoriaux, quittent la zone sinistrée de Sendai, en dressant un constat difficile : "après une dizaine d'heures de travail sur zone, le constat est malheureusement assez terne. Ils n'ont trouvé que des victimes décédées".
"Aucun signe de vie dans la zone de décombres", a raconté à Europe 1 le lieutenant-colonel Gregory Alione, porte-parole de la sécurité civile.
Il dresse un état des lieux de la situation sur le terrain :
Un scénario relayé par le ministère de l'Intérieur via un communiqué : "eu égard à la situation nucléaire et radiologique actuelle et aux difficultés d'engagement, ne permettant pas de retrouver d'autres victimes vivantes, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a décidé la mise à l'abri du détachement français".