Valls : le terrorisme peut frapper "dans les jours qui viennent"

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© STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
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N.M. avec agences , modifié à
Le Premier ministre a aussi estimé lundi que les Français devaient se préparer à vivre "longtemps" avec la menace du terrorisme.

Selon le Premier ministre, le terrorisme peut frapper "dans les jours qui viennent, dans les semaines qui viennent". Invité sur RTL lundi matin, le Premier ministre a estimé que les Français allaient vivre "longtemps avec cette menace", "il faut s'y préparer",  a-t-il ajouté.

Des attentats "se préparent encore". Le Premier ministre Manuel Valls a affirmé que des opérations du groupe Etat islamique "se préparent encore, pas seulement contre la France, mais contre d'autres pays européens", après les attaques qui ont frappé Paris vendredi. "Nous savons qu'il y a des opérations qui se préparaient et qui se préparent encore, pas seulement contre la France, mais contre d'autres pays européens", a indiqué Manuel Valls. "Cet attentat a été organisé, pensé, planifié depuis la Syrie", a aussi avancé le Premier ministre. Il a avancé que "plus que jamais, l'union sacrée" est "indispensable". 

Interpeller ceux qui "prônent la haine". "Plus de 150 perquisitions administratives ont été menées", a confirmé lundi Manuel Valls. "Nous utilisons les possibilités que nous donne l'état d'urgence", a indiqué le Premier ministre sur RTL. "Cela permet d'interpeller tous ceux et toutes celles qui sont dans la mouvance radicalisée, la mouvance djihadiste, (...) tous ceux qui prônent la haine de la République", a-t-il poursuivi sans plus de détails. Le Premier ministre n'a pas précisé si les forces de police avaient procédé des interpellations.

Vigilance. Le Premier ministre a enfin appelé les Français à une "très grande vigilance", avertissant que le "comportement de chacun va se modifier par rapport à cette menace terroriste". "J'invite chacun à la maîtrise, à la prudence et à la vigilance. Oui, le comportement de chacun va se modifier par rapport à cette menace terroriste", a-t-il dit. "Attention à un certain nombre de rassemblements, nous l'avons vu hier devant le Bataclan à Paris, place de la République également, comment des mouvements de panique peuvent représenter un danger pour la population", a-t-il relevé. Le Premier ministre a également invité la police et la gendarmerie à "être particulièrement vigilantes partout en France". 

 

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