Son site internet visait à dénoncer, comme son grand frère Wikileaks, -mais à plus petite échelle-, les pratiques illégales dans la région marseillaise. Son fondateur, un agent du Conseil général des Bouches-du-Rhône, a tenté samedi de mettre fin à ses jours. Il a été transporté à l'hôpital après s'être tailladé les veines, mais ses jours ne sont pas en danger. Philip Sion a été suspendu cette semaine de ses fonctions pour non-respect du devoir de réserve, après avoir mis en ligne, le 1er janvier, "Wikileaks13" afin de "dénoncer ce qui est mal, ce qui est faux, (...) contraire à l’intérêt" de Marseille et de ses habitants, selon le site qu'il revendique comme inspiré du travail de Julian Assange, le fondateur de Wikileaks.