Tati : un vigile obtient gain de cause

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avec AFP

Le Conseil des prud'hommes de Dieppe (Seine-Maritime) a jugé jeudi "sans cause réelle et sérieuse" le licenciement d'un vigile qui affirmait que cette sanction avait été prise parce qu'il avait dénoncé la directrice d'un magasin Tati pour des tentatives de vol.

Le conseil des prud'hommes a condamné son employeur, la société de gardiennage Auvergne GSP, à lui verser environ 26.000 euros à titre de dommages et intérêts ainsi que des arriérés de congés et de frais.
En juin 2011, ce vigile, Ludovic Bataille, 34 ans, chargé de la sécurité du magasin Tati de Dieppe, avait affirmé avoir surpris à plusieurs reprises la directrice tenter de sortir des articles volés dans son sac. Le vigile en avait informé sa direction située à Clermont-Ferrand, qui l'avait dans un premier temps félicité avant de lui annoncer quelques semaines plus tard sa mutation. Il avait alors refusé et s'était vu signifier son licenciement.